Au cours de sa traditionnelle séance hebdomadaire, le Conseil des ministres du mercredi 26 mars 2025 a autorisé la contractualisation pour la mission de maîtrise d’œuvre complète des travaux d’aménagement d’un Resort urbain et balnéaire à Grand-Popo. C’était sous l’autorité du président Patrice Talon.
Bientôt un complexe hôtelier de haut standing sera érigé à Grand-Popo. En effet, le Conseil des ministres du 27 mars 2024 avait examiné et validé le compte-rendu du retrait de la licence d’exploitation de l’Auberge de Grand-Popo et ses annexes. Cela, au regard des manquements graves relevés à l’occasion d’une mission inopinée d’inspection et de contrôle et surtout suite à la résiliation du contrat de bail par la mairie de Grand-Popo pour non-respect des clauses contractuelles. A l’époque, le gouvernement avait donné des assurances que la situation ne resterait pas sans issue et qu’il n’entend pas priver Grand-Popo et ses visiteurs d’un réceptif aux normes et standards requis à l’international, et en cohérence avec les orientations du gouvernement dans le domaine touristique. Quelques mois plus tard, on perçoit la fumée blanche. Le Conseil des ministres du mercredi 26 mars 2025 a autorisé la contractualisation pour la mission de maîtrise d’œuvre complète des travaux d’aménagement d’un Resort urbain et balnéaire à Grand-Popo. Ce projet de nouveau réceptif est un complexe hôtelier qui sera construit dans l’emprise de l’ancienne Auberge de Grand-Popo. Il comportera un hôtel en R+3 de 65 à 70 chambres standard, 10 suites junior, 2 suites présidentielles, 4 à 6 villas F3 et F4 pour particuliers, plusieurs restaurants, 2 piscines et un espace pour enfants. Ce nouveau projet dont le gouvernement autorise la contractualisation pour la mission de maîtrise d’œuvre complète des travaux d’aménagement entre dans le cadre global de la réalisation de projets de construction d’hôtels de haut standing en cours de développement, en vue du renforcement de l’offre de réceptifs hôteliers aux normes et convenances recommandées sur le plan international. De plus, l’accent sur le calibrage du chronogramme pour expliquer que le gouvernement ne veut pas laisser les choses trainer. C’est à cet effet que le présent marché a été autorisé. La durée prévisionnelle de la mission étant de 24 mois, dont 6 pour la phase « études » et 18 pour celle des « travaux ».
Patrice Zoundé (Coll)