La réunion hebdomadaire des ministres tenue le mercredi 26 mars 2025 a marqué son accord pour une mission de maîtrise d’œuvre complète du projet de construction du Tribunal de première instance de Malanville. Les travaux qui seront exécutés, visent à permettre que les locaux qui abriteront désormais ce tribunal répondent aux exigences fonctionnelles d’une juridiction moderne, aussi bien en termes d’espace et de configuration, de sécurité, de déferrement, que de conservation des scellés et des archives.
Depuis son avènement en avril 2016, le gouvernement du président Talon s’active à moderniser et renforcer la justice béninoise à travers de courageuses réformes. L‘action du gouvernement dans le domaine de la justice depuis 2016 a porté entre autres sur des réformes institutionnelles et celles du système judiciaire. Ces réformes ont abouti ou engendré, entre autres, la réorganisation de la carte judiciaire et l’adoption de la loi de modernisation de la justice. Cela procède de l’ambition du président Talon de renforcer les bases de la démocratie et de l’Etat de droit à travers un meilleur accès à la justice. Dans ce cadre, le gouvernement a pris beaucoup d’initiatives pour rapprocher la justice du justiciable et redorer le blason de la maison justice. Cette vision a engendré l’institution et la création de nouvelles juridictions et entités administratives destinées à garantir l’efficacité et la fluidité du service public de la Justice. Le tribunal de première instance de deuxième classe de Malanville fait partie de ces juridictions et entités administratives créées pour rapprocher la justice du justiciable et les infractions de leur lieu de commission. Le gouvernement a franchi un nouveau pas dans la fonctionnalité et la pleine opérationnalisation de ce tribunal. Car, le Conseil des ministres du mercredi 26 mars 2025 a marqué son accord pour une mission de maîtrise d’œuvre complète du projet de construction du Tribunal de première instance de Malanville. Les travaux qui seront exécutés visent à permettre que les locaux qui abriteront désormais ce tribunal répondent aux exigences fonctionnelles d’une juridiction moderne ; aussi bien en termes d’espace et de configuration, de sécurité, de déferrement, que de conservation des scellés et des archives. Il n’y a plus de doute que le gouvernement consent d’énormes investissements pour rendre la maison justice digne. A ce propos, on peut évoquer les recrutements réguliers de magistrats, la création de l’agence pénitentiaire, la mise en place de l’Agence nationale d’équipement et du patrimoine immobilier de la justice (Anepij), et le souci de doter les juridictions et autres de locaux modernes, convenables et de mettre les acteurs dans de bonnes conditions de travail.
Léonce Adjévi