A la faveur du point de presse du Conseil des ministres le mercredi 25 mars 2021, le ministre porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur les évènements relatifs au mouvement d’humeur des populations de Bantè, suite à la convocation adressée au maire de la Commune, Edmond Babalèkon Laourou, par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Alain Orounla estime qu’il n’y avait pas de la matière à s’affoler dans la mesure où les autorités policières et judiciaires ont la latitude d’inviter toutes les personnes dont elles ont besoin dans le cadre de leurs enquêtes pour élucider des soupçons des accusations. La personne invitée par la Criet, explique le ministre de la Communication et de la poste, n’est peut-être pas recherchée pour des fautes commises à l’occasion de ses fonctions. « C’est peut-être quelqu’un qui détient des informations qu’il serait utile de partager avec les autorités judiciaires afin de se faire une opinion sur l’affaire en cours », a détaillé Alain Orounla. Par ailleurs, il a invité les uns et les autres à faire économie de spéculation et à savoir qu’une convocation ne se solde pas toujours par la peine de mort qui n’existe pas au Bénin. « On peut répondre à la convocation et retourner librement pourvu qu’on ait pas à se reprocher et qu’on collabore à la manifestation de la vérité, à l’œuvre de la justice qui est garantie pour tous dans notre pays », a-t-il conclu. Pour rappel, quelques habitants s’étaient opposés à la remise d’une convocation de la Criet au maire Edmond Babalèkon Laourou et à son attaché de cabinet le vendredi 19 mars dernier.