(Les Springboks, équipe plus titrée de l’histoire)
L’Afrique du Sud s’est à jamais parée de gloire en décrochant face à la Nouvelle Zélande, son deuxième titre consécutif de champion du monde, le quatrième de son histoire. C’était à l’issue de la finale disputée le samedi 28 octobre 2023 en France.
Au bout de sept (07) semaines de compétition, et 48 matchs, ce sont les tombeurs du XV de France qui ont soulevé la Coupe Webb Ellis, samedi 28 octobre, au terme de la finale de la Coupe du monde 2023 disputée en France. Solides défensivement, pragmatiques et impeccables dans l’utilisation du jeu au pied, les Sud-Africains sont venus à bout, au forceps, des All Blacks (12-11). Cette victoire, la deuxième de leur histoire sur le sol français a une saveur particulière, après un véritable parcours de combattant. En effet, redoutables, les Springboks avaient clairement visé cette Coupe du monde tricolore, occultant le Rugby Championship. Et qu’importe la défaite face à l’Irlande (13-8), les Boks sont allés chercher ce titre à force d’abnégation, dominant notamment l’Écosse (18-3), la Roumanie (76-0) puis les Tonga (49-18) lors de la phase de groupes. Avant de se débarrasser de la France (29-28) en quart puis l’Angleterre (16-15) en demie, déjà par un point d’écart. « Les trois derniers matchs ont été compliqués, mais on les a joués comme si c’était des finales et on les a gagnés d’un point. On est assez content », a déclaré le troisième ligne Pieter-Steph du Toit, désigné homme du match. La « Nation arc-en-ciel » devient la toute première équipe à remporter quatre titres planétaires (tout en sachant qu’elle n’a participé qu’à huit éditions, l’apartheid l’ayant tenu éloignée des deux premières). Cerise sur le gâteau, ce n’est que la deuxième fois que les tenants du titre conservent leur couronne, après la Nouvelle-Zélande en 2011 et 2015. Après les couronnes planétaires de 1995, de 2007 et de 2019, l’Afrique du Sud s’installe sur le trône du rugby mondial en devenant l’équipe la plus titrée de la compétition (04 sacres). Devant les Néo-Zélandais, sacrés en 1987, 2011 et 2015.
K. B. S. (Coll)