Le Parti Nouvelle force nationale (Nfn) ne participera pas aux élections législatives du 8 janvier 2023. Son recours contre la Commission électorale nationale autonome (Céna) a été rejeté par la Cour constitutionnelle ce mercredi 16 novembre 2022.
C’est définitivement terminé pour la Nouvelle force nationale (Nfn). Le parti n’ira pas aux élections législatives du 8 janvier 2023. La formation politique de Appolinaire Avognon devra attendre encore 2026 pour s’essayer. Son recours formulé à l’endroit de la Cour constitutionnelle suite aux observations à elles faites par la Commission électorale nationale autonome (Céna) pour répéter son dossier de candidature pour les Législatives de 2023 n’a pas abouti. Le contentieux électoral a été tranché ce mercredi 16 novembre 2022 par les sages à la faveur d’une audience démarrée depuis 9h. Déjà à l’ouverture de la plénière, les deux parties (Nfn et Céna) dans le contentieux électoral étaient représentées. Du côté de la Nfn, le parti était représenté par le président Apollinaire Avognon qui avait à ses côtés 7 personnes dont Me Claude José Olory. La Céna de son côté a été représentée par le conseiller technique et juridique, M. Bossou. A l’issue des débats entre les différentes parties ponctués de plusieurs suspensions, la Cour constitutionnelle a, relevé plusieurs irrégularités dans le dossier du parti Nfn. Il s’agit entre autres, du positionnement d’un homme à la place des candidatures réservées aux femmes. A cela, s’ajoute la présence sur la liste du parti d’un candidat qui n’aurait pas l’âge requis pour être candidat au moment de l’installation de la neuvième Législature. Au regard de tout ceci et après examen du recours, la Cour constitutionnelle a rejeté le recours du parti Nfn. Les sages ont déclaré irrecevable la requête et donnent ainsi raison à la Commission électorale nationale autonome. La Céna présidée par Sacca Lafia n’a donc pas violé la Constitution béninoise en rejetant la déclaration de candidature du parti Nfn.