Crise au Niger : “Sentinelle républicaine” soutient la position du Bénin et de la Cédéao 

L’état-major du mouvement “Sentinelle républicaine” composé de Constantin Amoussou, Frédéric Béhanzin et Ratier Agassounon a tenu un point de presse, le mardi 19 septembre 2023 à Cotonou pour évoquer la situation qui prévaut actuellement au Niger avec la présence des militaires au pouvoir après le coup d’Etat du 26 juillet 2023. Occasion pour le mouvement de marteler leur soutien à la position de la Cédéao par rapport à cette crise.

Après la prise de position de la Cédéao derrière laquelle s’est aligné le Bénin, certaines mauvaises langues tentent de diviser l’opinion publique en indiquant que Bénin veut livrer une guerre au Niger. Face à ces intoxications, la branche du parti Bloc républicain, “Sentinelle républicaine” est montée au créneau pour éclairer l’opinion publique sur ces rumeurs tout en apportant son soutien total au président Patrice Talon. Devant un parterre de sympathisants, Constantin Amoussou, chargé de communication du mouvement, a déclaré que le Bénin ne veut pas livrer une guerre au pays frère du Niger. Il a poursuivi en indiquant que la Cédéao et le Bénin veulent seulement le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. « La situation qui est survenue au Niger et qui avant le Niger est survenue dans des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et la Guinée Conakry interpelle chacun de nous. Oui, cela rappelle que nous sommes toujours en chantier sur la question du développement et de la démocratie », a-t-il fait remarquer. De son côté, Frédéric Béhanzin, coordonnateur de “Sentinelle républicaine” a fait savoir que le Bénin sera toujours le pionnier de la démocratie dans la sous-région Ouest africaine. «….Qu’on cesse d’intoxiquer le peuple. Les régimes issus de coup d’Etat militaire n’ont pas leur raison d’exister. Aujourd’hui, la position de notre pays le Bénin n’est rien d’autre que celle de la Cédéao. Car, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes d’une communauté et nous ne pouvons que partager que le langage de cette communauté », a conclu Ratier Agassounon. 

Patrice Zoundé (Coll)