La jeunesse béninoise semble reléguée au dernier plan. Livrée à elle et sans réel point d’ancrage, la couche juvénile se réfugie dans des vices sociétaux. Ce cliché n’est pas du goût de Adé Fidégnon Agbowaï, Coordonnateur du Cadre d’outillage de la jeunesse à l’engagement et au militantisme citoyens (Cojem-Citoyens) qui appelle les gouvernants à prendre leurs responsabilités en procédant à une orientation exécutive nationale au profit de la jeunesse. Lire sa tribune.
Fer de lance, la jeunesse longtemps usée à l’image d’herbes souffrantes, dommages collatéraux des duels entre pachydermes, il est temps que la « Rupture » donne le dernier coup de sifflet au traumatisme de cette couche pourtant prépondérante qui ignorée, équivaudrait à signer l’hypothèque des travaux herculiens du moment.
A quoi serviront autant d’acquis de bonne gouvernance sans la garantie d’une perpétuation avisée ?
En absence de leadership exécutif, la jeunesse est malheureusement le gîte de tares tels cybercriminalité, busygirling et j’en passe camisolant dans leur nid incestueux le futur radieux dont la « Rupture » est génératrice d’inspirations.
Les sempiternelles incantations stériles du changement à la refondation dénuées de bonne gouvernance, de réformes audacieuses, siégeant en lieu et place le temple de la corruption comme norme d’une démocrature savamment orchestrée ont tout simplement intensifié la perte des repères par défaut d’exemplarités publiques.
Enfin l’aube nouvelle, celle du nouveau départ dans un pays où tout était urgent justifiant la mise en réserve stratégique d’un plan Marshall pour la jeunesse.
Il est temps que le Marshall de notre jeunesse soit mis en œuvre pour la postérité maintenant que les préalables ont passé tous les indicateurs de son succès au vert gorgeant d’espérances la société civile pro-jeunesse.
L’esprit sain, condition sine qua non de tout corps sain, 70% de citoyens béninois dans la fourchette de 15 à 40 ans d’âge, tout genre confondu, en ont soif.
Adé Fidégnon Agbowaï