« Mes impressions ne sont pas bonnes. On aurait pu se qualifier pour les barrages et peut-être espéré. Malgré le fait qu’on ne peut se targuer d’une certitude de qualification au cours des barrages, nous pouvons être fiers de laisser dans l’histoire que nous avons au moins atteint ce stade à cause de la qualité de notre équipe. Par rapport au match, l’arbitrage a pesé négativement dans la balance. Sur la qualité du jeu, les Ecureuils se sont comportés autre que ce que nous leur connaissons à l’extérieur. Tout simplement, ils se sont bien comportés, mais l’arbitrage a cassé le rythme. Ce sont des faits de jeu. On ne va pas s’y établir. Pour l’avenir, il va falloir que nous repensions notre football surtout, s’appesantir beaucoup plus sur notre championnat. Il faut encourager la politique de la formation à la base. Mais si nous allons tout le temps compter sur les expatriés, et envoyer précipitamment les locaux dans des compétions internationales, nous tomberons à ces niveaux. Sans commune mesure, c’est une impression de déception que j’ai. Au fond, on n’a mérité ce qui reflète réellement notre niveau de jeu. Que nous venions à la maison et que nous nous préparions pour rebondir de plus belle. Autrement, nous allons surfer tout le temps sur des résultats sporadiques qui sortent du néant. Ces résultats qui paradoxalement satisfont tout le monde et laissent penser que nous avons de niveau. En réalité, nous n’avons pas de niveau. En toute honnêteté, le football béninois s’est amélioré aujourd’hui, mais on peut faire davantage, en s’adonnant beaucoup plus à la formation à la base. Sur ce dernier match, l’entraineur nous a encore montrés ses limites. Désormais, il pourra aller tranquillement se reposer ou aller chercher le job ailleurs ».