La sensibilité du président de la Fédération camerounaise de football , Samuel Eto’o a été heurtée. En effet, selon l’une des parutions de la presse en ligne, afrik-foot, les confrères de Rfi ont diffusé un article intitulé : «Coupe du monde 2022 : quand foot et mysticisme se côtoient au Cameroun».
Dans les lignes de ce papier, il aurait été écrit que : «la plupart des footballeurs camerounais se ruent vers les villages éloignés au fin fond de la forêt équatoriale, à la recherche et à la rencontre des tradipraticiens» et «qu’au sein des Lions Indomptables, on ne badine pas avec la sorcellerie, même lorsqu’elle requiert certaines pratiques qui pourraient choquer le grand public. Selon une certaine coutume, pour réaliser un beau parcours lors d’une compétition internationale, il faut s’entourer des meilleurs marabouts, tradipraticiens et guérisseurs privés». Une parution qui n’a pas été du goût de Samuel Eto’o qui a très tôt repris ces mots en dénonçant des «propos diffamatoires et des allégations douteuses maquillées au vernis de la crédibilité». Eto’o fustige que «ces propos sont non seulement mensongers mais représentent aussi une insulte à toutes ces générations de joueurs qui ont gagné des compétitions grâce à leurs efforts en club et au sein des sélections. L’équipe du Cameroun est un espace où la liberté de conscience et de culte est garantie. Libre à chacun de pratiquer la religion ou la spiritualité de son choix. A condition que cette liberté respecte celle des autres joueurs et encadreurs, tout en préservant le cadre de vie de toute influence contraire au principe de laïcité de l’Etat reconnu par la Constitution du Cameroun. Il est du reste totalement ridicule de prétendre qu’on sacrifierait des animaux dans des stades en plein 21ème siècle. L’écrire quand on ne l’a pas vu relève de la fiction ». Il dément formellement ainsi le contenu de cet article et met au défi les journalistes de Rfi qui pourraient prouver ces allégations. Il l’a fait savoir à travers une lettre adressée au média français le samedi 7 octobre 2022 en demandant à exercer un droit de réponse.
K. S. (Coll)