Du 04 au 05 avril 2024, la métropole de Cotonou a abrité le premier Dialogue mondial des jeunes qui a été une occasion pour les participants, de mener des réflexions et de donner leurs avis sur plusieurs thématiques. A l’issue des travaux dont la clôture a été faite par Amadou Yacoubou, Directeur adjoint de cabinet du ministre d’État chargé du Développement et de la coordination, les réflexions ont permis de recueillir plusieurs recommandations relatives aux droits humains, la justice, l’égalité du genre, l’éducation, le développement et la paix.
En provenance de divers horizons dans le monde, des centaines de jeunes ont foulé le sol béninois du 04 au 05 avril 2024, en vue de prendre part au premier Dialogue mondial des jeunes; un grand rendez-vous initié par le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa). Pendant deux jours, les travaux ont permis aux participants de donner leurs avis et de trouver un consensus sur plusieurs thèmes qui engagent le monde. Il s’agit, entre autres, d’une justice équitable, de l’égalité du genre, du respect des droits humains, de l’éducation, du développement, de la paix, de la sécurité et la recherche des financements pour la mise en œuvre des projets ou programmes. Selon les diverses résolutions adoptées, les jeunes doivent, non seulement, être associés aux prises de décisions, mais aussi leurs avis doivent être pris en compte. Par ailleurs, les participants ont fait des plaidoyers pour la non-discrimination, la transformation des systèmes éducatifs aux fins de permettre à toutes les couches de bénéficier de la même éducation, l’investissement dans les programmes d’éducation gérés par les jeunes, l’intégration sur la sensibilisation sur la santé mentale et l’éducation sexuelle dans les curricula de formation, la fin de la violence, la promotion de la paix, la libération de la Palestine, les financements des programmes qui concourent au développement durable, la lutte contre la pollution et les changements climatiques, la facilitation de la migration régionale des jeunes et l’implémentation des différentes recommandations dans les actions de suivi de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd).
Les engagements des autorités
Dans son intervention, la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), Nathalie Kanem, a indiqué que ce dialogue a été mis en place pour écouter les jeunes, comprendre les étapes et suivre les recommandations qui seront formulées. A l’en croire, l’institution qu’elle dirige travaillera avec les différents gouvernements pour renforcer le mécanisme d’appui aux jeunes. « J’invite les jeunes à garder espoir, à défendre de façon absolue la justice sociale, les droits humains, la solidarité, la paix et l’égalité dans le monde », a laissé entendre Nathalie Kanem. Pour Amadou Yacoubou, directeur adjoint de cabinet du ministre d’État chargé du Développement et de la coordination de l’action gouvernementale représentant l’autorité, pendant ces deux jours, des échanges ont été faits autour des thématiques importantes en vue de faire émerger des idées qui concourent à l’édification d’une meilleure société, prospère, inclusive, juste et équitable dans laquelle les femmes, les hommes et les personnes vulnérables notamment celles de la jeune génération, accèdent à un véritable mieux-être et jouissent pleinement de leurs droits. « Ce premier dialogue constitue le renforcement de la confiance en soi, le patriotisme, l’espérance et la foi que nous pouvons y arriver avec l’exigence et les conclusions rassurent de la qualité des échanges et illustrent aussi le grand intérêt que chacun de vous a manifesté autour des différents sujets », a-t-il insisté au nom du ministre tout en rassurant qu’il sera l’ambassadeur des débats lors de la 57ème Commission du développement et de la population à New-York. Il faut noter que plus de 500 jeunes provenant de plus de 130 pays ont pris part à ce premier dialogue mondial de la jeunesse.
recommandations seront prises en compte