La dissolution du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) ne cesse de faire des victimes. Outre le personnel, les joueurs et le staff d’encadrement des Buffles du Borgou souffrent le martyr. Des mois de salaires sont impayés et d’autres avantages restent à régler à la veille du démarrage de la phase 2 du prochain championnat professionnel de la saison 2021-2022 de football.
Les dirigeants des Buffles du Borgou ainsi que les joueurs sont fâchés. Leur mécontentement fait suite à la dissolution du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), société sportive qui gère depuis un moment le club professionnel de Parakou. Ladite société ne peut plus faire face aux charges avec la nomination d’un liquidateur qui a pour mission d’inventorier les biens et services de cette société d’État dissoute par le gouvernement. Dans un entretien, le Premier vice-président du club, Ibrahima Chabi Mama, a lancé un appel à la recherche d’une société sportive pour s’occuper désormais de ce club qui fait l’honneur de la partie septentrionale du Bénin. En déplorant le mutisme des différents acteurs du cuir-rond, le Premier vice-président a exhorté la mairie, les acteurs de la vie politique ou non à aller à la rescousse de l’équipe afin de concrétiser avec succès les réformes du gouvernement dans le domaine du sport en général et le football en particulier. Ainsi, les joueurs qui sont pour la plupart des expatriés, pourront avoir le sourire aux lèvres pour mieux mouiller le maillot lors des prochains matchs. Ce cri de détresse doit pouvoir résonner dans les oreilles de chaque acteur afin d’éviter le naufrage à cette équipe qui rêve grand.
Ludovic Ayédégué