Le gouvernement multiplie les initiatives pour gérer au mieux le drame survenu le dimanche 29 janvier 2023 dans la Commune de Dassa-Zoumé, du fait de la collision entre un bus de transport en commun et un camion Le ministère de la Santé a mis sur pied une deuxième Cellule de crise à Parakou après celle de Cotonou. Ladite Cellule basée au Centre d’alphabétisation situé en face du stade vise à permettre aux parents des victimes de l’accident qui sont au Nord et qui ne peuvent pas effectuer le déplacement de Cotonou (Palais des congrès) de s’informer sur la situation de leurs proches et de bénéficier de l’assistance nécessaire. A Cotonou, la Cellule est installée au Palais des congrès, lieu où se font les tests et vaccinations contre le Covid-19. Une équipe est dépêchée sur les lieux par le ministère de la Santé pour fournir toutes les informations requises. Dans la journée d’hier, lundi 30 janvier 2023, le ministre de la Santé et ses collaborateurs y ont rencontré les familles des victimes. A cette occasion, les dispositions prises par le gouvernement pour offrir des soins de qualité aux rescapés depuis la survenue du drame ont été exposées. Aux dires du ministre Benjamin Hounkpatin, 23 personnes ont été récupérées grâce aux sapeurs-pompiers et aux agents de la Police républicaine. Elles ont été transférées d’abord à l’hôpital de zone de Dassa-Zoumè pour être conditionnées en fonction de l’état dans lequel elles étaient avant d’être transférées à Cotonou par le Samu-Bénin et les autres ambulances. « Il faut des soins spécifiques et surtout des anesthésistes. C’est ce qui a justifié le transfert de tous les cas vers Cotonou où tous les dispositifs qu’il faut ont été mis en place aussi bien à Cotonou qu’à Abomey-Calavi », a-t-il déclaré.