(Belle performance des policiers et forces navales pour la sécurisation)
Pendant deux jours (24 au 25 décembre) d’intenses activités, les Forces de défense et de sécurité (Fds), en l’occurrence policiers et forces navales, ont marqué les esprits dans la sécurisation des personnes et des biens au cours du dernier pèlerinage des fidèles de l’Eglise du christianisme céleste. Cette année, beaucoup s’accordent à reconnaître que le dispositif sécuritaire s’est significativement amélioré, au point où l’événement annuel s’est déroulé sans incident majeur.
Mention honorable, voilà la note ce que pèlerins et populations ont décerné à la Police républicaine et aux forces navales au terme du pèlerinage des fidèles de l’Eglise du christianisme céleste, édition 2024. Tout le dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux pour encadrer les pèlerins à la grande satisfaction de plus d’un. Du carrefour »Le Bélier » au site dudit pèlerinage et du pont de Porto-Novo jusqu’au lieu de l’événement, on pouvait noter la présence d’une horde de policiers. En tout cas, la route Cotonou-Porto-Novo était sous haute surveillance policière. Au niveau de l’entrée principale du site, les forces de l’ordre étaient dans tous les compartiments sur la voie goudronnée. Constamment, ils arrêtaient conducteurs de véhicule et motocyclistes pour laisser passer les pèlerins afin de faciliter la circulation à tous. Même, les hauts gradés étaient dans la danse pour contenir la foule estimée à plus d’un million. En dehors de la facilitation de la circulation sur l’axe, la maîtrise des fidèles était un autre chemin de croix pour la Police républicaine au niveau du lieu de prière proprement dit. Ici, tout le monde entend voir le révérend pasteur mondial, Bennett Adéogoun, surtout qu’il était absent à cette rencontre annuelle de communion, l’année dernière. Les policiers, avec le soutien des scouts et agents de sécurité privée, ont formé des haies pour éviter des débordements. Dans le même temps, il y a des patrouilles pour mettre la main sur tout fauteur de trouble. L’ordre et la discipline étaient de mise pendant les deux jours d’intenses d’activités des éléments de la Police républicaine conformément aux directives de la hiérarchie. « En ce qui concerne l’aspect sécuritaire dans le cadre de l’organisation du pèlerinage 2024, la Police républicaine a pris toutes les dispositions pour que tout se passe dans de bonnes conditions. Nous sommes encore sur le terrain pour réévaluer le nombre de véhicules qui doivent avoir accès au site, les différents endroits à sécuriser et les différents positionnements des éléments du carrefour »Le Bélier » jusqu’au site, les éléments à positionner pour assurer la fluidité et la protection de tous les pèlerins qui vont se déplacer du pont de Porto-Novo au site. Les mesures sont prises pour que le pèlerinage se passe dans de bonnes conditions de sécurité…», avait rassuré le directeur départemental de la Police républicaine de l’Ouémé, Dieudonné Djaho.
Le grand rôle des forces navales
En dehors de la Police, les forces navales ont également joué un grand rôle dans le maintien de l’ordre au pèlerinage de l’Eglise du christianisme céleste que beaucoup ignorent. Cette année, la base navale de Sèmè-Podji a été fortement renforcée de plusieurs hommes. Ces militaires se sont positionnés au niveau de la côte. L’objectif est d’empêcher les pèlerins d’aller se jeter dans la mer. « Nous avons bloqué plusieurs d’entre eux qui voulaient aller se jeter dans la mer. Depuis plusieurs jours, nous sommes sur le terrain. Sinon, on aurait déjà appris des cas de noyade. Ce n’était pas facile…», a confié un haut gradé de la Marine. De plus, l’état-major général de l’Armée béninoise a installé un centre médicalisé sur ledit site pour prendre soin des pèlerins. A cet effet, des ambulances circulent instantanément, pendant que certaines forces navales étaient sur l’eau pour prévenir toutes tentatives de perturbation de la manifestation par la mer. Concernant le bien-être des fidèles, la Marine y a joué son rôle. Au retour, la plupart des pèlerins saluent le travail abattu par les Forces de sécurité et de défense. Ils espèrent que cet exploit sera réédité en 2025.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)