(L’approche de Salimane Karimou)
La dictée a été réintroduite au cours primaire depuis l’année académique 2017-2018. Cette décision du gouvernement a permis de renforcer le niveau des apprenants. Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, la dictée est un exercice transversal qu’il faut continuer à faire au primaire.
L’autorité ministérielle a justifié ce choix lors d’un dîner de presse avec les professionnels des médias, à Porto-Novo. « Pourquoi nous avons réintroduit la dictée à partir de 2017-2018 ? Qu’il vous souvienne que la dictée avait été supprimée à l’examen du Cep, mais elle n’était pas supprimée dans les enseignements dans les classes, puisque la dictée n’étant plus évaluée, les enseignants ont oublié la dictée. Qu’est-ce que la dictée ? En réalité, la dictée c’est un exercice qui permet d’évaluer le niveau de développement des outils linguistiques de l’apprenant. C’est un exercice tout simplement. C’est à travers la dictée que vous vérifiez si l’enfant a acquis des connaissances réelles en orthographe française, en conjugaison, en grammaire dure. C’est ces manières qui sont enseignées dans les écoles. La dictée ne fait pas l’objet d’un enseignement c’est un exercice… », a rappelé Salimane Karimou. A l’en croire, la suppression de la dictée au primaire a entraîné la baisse du niveau des apprenants. « Alors entre-temps, on s’est dit que la dictée ne sert à rien. On s’est entendu dans le pays pour mettre ça de côté. Mais le constat par la suite est que non seulement les enseignants ont abandonné, mais le niveau des apprenants a baissé totalement », a déploré le ministre des enseignements maternel et primaire tout en précisant qu’elle n’est pas éliminatoire au Certificat d’études primaires (Cep). « On va continuer avec la dictée pour que nos enfants maîtrisent la langue française en attendant d’aller au secondaire pour que l’anglais puisse être renforcé », a-t-il conclu.
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Patrice Zoundé (Coll)


















