La Commission électorale nationale autonome (Céna) a officiellement remis, le mardi 15 avril 2025, les deux chronogrammes électoraux aux parties prenantes dans le cadre des élections générales prévues en 2026. La cérémonie, présidée par le président de la Céna, Sacca Lafia, a connu la présence des représentants des institutions de la République, dont le président de la Cour constitutionnelle, Dorothé Sossa, des représentants des partis politiques, des médias, de la société civile, ainsi que plusieurs cadres des ministères impliqués dans le processus électoral.
À cette occasion solennelle, deux documents essentiels ont été présentés. Il s’agit du chronogramme des activités des élections couplées législatives et communales, prévues pour 11 janvier 2026 et celui des activités de l’élection présidentielle, prévue pour les 12 avril et 10 mai 2026. Prenant la parole, Sacca Lafia a exprimé sa reconnaissance aux invités pour leur présence, tout en saluant leur compréhension après le report initial de la cérémonie. Il a rappelé que la publication de ces chronogrammes par le Conseil électoral répond à une exigence légale inscrite dans l’article 19-7 de la loi 2019 – 43 du 15 novembre 2019 portant code électoral (modifiée par la loi 2024-13 du 13 mars 2024). En effet cet article confie au Conseil électoral, la mission d’informer l’opinion publique du chronogramme de chaque élection. Les deux chronogrammes, adoptés à l’issue d’un atelier d’échanges sur la planification opérationnelle des activités électorales tenu du 1er au 4 avril 2025 à Bohicon, comptent respectivement 53 activités pour les élections législatives et communales, et 38 activités pour la présidentielle. Ces étapes ont été conçues comme des outils de planification stratégique destinés à aider les partis politiques à mieux se préparer aux échéances électorales. Le président de la Céna a insisté sur le caractère dynamique et ajustable des chronogrammes, prenant en compte les éventuelles contraintes internes ou externes. Leur diffusion à travers divers canaux vise à favoriser une transparence accrue du processus et à permettre une meilleure implication des acteurs politiques, des médias, de la société civile et des citoyens. Sacca Lafia a également lancé un appel à l’accompagnement de toutes les parties prenantes pour garantir le succès du processus. « Le processus amorcé nous permettra de relever ensemble le défi de l’organisation d’élections libres, paisibles, inclusives, équitables, crédibles et respectueuses de nos lois », a-t-il affirmé. Pour finir, le président de la Céna a réaffirmé l’engagement de l’institution à jouer pleinement sa partition dans l’organisation des élections générales de 2026, avec rigueur, impartialité et professionnalisme. Il est à préciser que s’agissant des partis politiques impliqués, il y a entre autres, le Bloc républicain (Br), l’Union progressiste le Renouveau (Upr), la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Les démocrates, Grande solidarité républicaine (Gsr), Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), le Mouvement populaire de libération (Mpl), Restaurer l’espoir (Re), Parti la flamme renouvelée (Pfr), Nouvelle force nationale (Nfn) etc.. S’agissan de la société civile, on peut citer les Organisations de la société civile (Osc), l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), la Direction des partis politiques et des affaires électorales etc. S’agissant des ministères et institutions de la République, on peut citer le ministère de la Défense, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la Cour constitutionnelle, le médiateur de la République, la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) etc.
Léonce Adjévi