C’est un magistrat très engagé dans le combat syndical qui est aux commandes de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab). Paul Jijoho Fagnidé, c’est sur lui que les membres ont porté leur choix à la faveur du congrès électif.
C’est le camarade Paul Jijoho Fagnidé qui va présider le nouveau bureau exécutif national de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) durant les trois prochaines années. Une fois plébiscité, le nouveau secrétaire général ne cache pas sa vision et ses priorités. Plusieurs axes entrent désormais en ligne de compte pour dynamiser l’union. Une réorganisation est annoncée avec en point de mire la consolidation des bases de l’Unamab. « Le diagnostic que nous avons fait de l’état des lieux montre qu’il y a la question de notre statut qui nous paraît très prioritaire. Il va falloir tout de suite axer les actions dans ce sens, pour qu’au plus tôt nous puissions avoir le bénéfice de ce statut. C’est avec ce statut que nous pouvons acquérir un certain nombre de choses qui arrangeront nos conditions de vie et de travail », a confié Paul Jijoho Fagnidé à radio Sèdohoun. Il a indiqué qu’on ne sent pas l’union telle qu’elle a toujours été vivante. Mieux, on a l’impression qu’il y a un de désaffection, un peu de désamour à la cause de l’association. « C’est un autre chantier qu’il va nous falloir ouvrir tout se suite et orienter beaucoup d’actions dans ce sens, pour que l’union se consolide davantage et que nous redorions le blason », a lâché sentencieux l’acteur syndical.
Nouveau dynamisme
Le mécanisme pour insuffler un nouveau dynamisme à l’Union nationale des magistrats du Bénin ne manquera pas à en croire les propos du nouveau secrétaire. « Nous pensons avoir ce qu’il faut, ce qui est nécessaire pour y arriver. Nous allons nous y mettre, nous allons essayer. Nous restons confiants que nous ne manquerons pas d’atteindre les objectifs », insiste Paul Jijoho Fagnidé pour qui la consolidation de la base est une obligation, et il rêve que les lignes puissent bouger sous son règne. « Nous voulons quand même qu’au bout de ce mandat, l’on constate que nous avions marqué une empreinte dans la vie de l’Unamab et surtout dans l’atteinte des objectifs majeurs. Que les uns et les autres se rendent beaucoup plus disponible et qu’ils répondent comme cela se doit chaque fois que nous leur adresserons un message de rassemblement. C’est comme ça que nous réfléchirons et nous parviendrons à poser des actes forts qui vont faire avancer l’Unamab », a-t-il souhaité.
Sergino Lokossou