Indicateurs du travail forcé : Le projet « Flip » installé au Bénin pour l’amélioration des conditions de travail

Les indicateurs du travail forcé au Bénin portés par l’Organisation non gouvernementale « Vérité » à travers le projet Flip étaient au cœur d’un atelier tenu le mardi 28 mai 2024 à Cotonou et qui a réuni divers acteurs impliqués. Les travaux lancés par la Secrétaire générale adjointe du ministère du Travail, Léa Estelle Akpovo Honfo, ont permis aux participants d’aborder plusieurs thématiques pour un monde de travail sûr, équitable et égal.

Le projet Flip porté par l’Ong Vérité, qui s’installe au Bénin après le Ghana et la Côte d’Ivoire, a pour mission d’apporter son expertise à la politique gouvernementale en matière de travail et de droits de l’homme. Il s’articule autour de trois objectifs. Dans un premier temps, il vise à établir une meilleure compréhension des indicateurs du travail forcé, y compris des indicateurs de la traître des êtres humains avec des ressources d’apprentissage en ligne et des formations. En deuxième plan, ce projet vise à améliorer le contrôle des conditions de travail par les acteurs du monde du travail afin d’identifier les indicateurs et de traiter les cas de travail forcé et de traître des êtres humains avec une collaboration avec les départements ministériels et les acteurs du secteur privé. Le troisième objectif est le renforcement des capacités de l’inspection du travail à lutter contre le travail forcé et la traite des êtres humains. Dans sa présentation, la Directrice pays du projet, Laurette Tovalou Ekon, a indiqué que de façon spécifique, il s’agira pour l’initiative de fournir aux entreprises des outils permettant d’éliminer les abus en matière de travail, de donner aux travailleurs les moyens de défendre leurs droits et de créer des ressources partagées par le public. « Au nombre des résultats attendus, nous organiserons un forum régional pour les groupes de travail techniques des trois pays sur l’approche régionale du travail forcé résultant de la traite des êtres humains vers d’autres régions », a-t-elle laissé entendre. A sa suite, la Secrétaire générale adjointe du ministère du Travail, Léa Estelle Akpovo Honfo, au regard du défi qui est le nôtre, celui de finir avec la culture de l’usage de la main d’œuvre infantile à des fins d’exploitation économique et de la traître des humains, une forte mobilisation ainsi que ceux de la communauté internationale s’avèrent nécessaires. « C’est dans ce cadre que nous apprécions à sa juste valeur l’initiative de l’Ong Vérité à travers son projet Flip qui fixe de nobles objectifs dont la mission est de fournir les outils nécessaires pour éliminer les plus graves abus en matière de travail et de droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement mondiales », a rappelé la représentante du ministre. Un groupe de travail technique composé de divers cadres a été constitué pour le compte du Bénin.

Mohamed Yasser Amoussa (Coll)