Le programme d’insertion dans l’emploi des jeunes diplômés initié par le gouvernement donne l’impression d’une nouvelle facilité d’accès à l’emploi. Mais, il a fallu l’intervention de Charlemagne Lokossou, coordonnateur du Programme spécial d’insertion des jeunes dans l’emploi (Psie) pour que les jeunes béninois aient une idée claire. « C’est un programme d’insertion par l’activité économique. Ce n’est pas un programme social. Entendons-nous clairement là-dessus. Ce n’est non plus pour doper la présence des jeunes dans les entreprises qu’ils aillent travailler ou pas. C’est une facilité économique que le gouvernement a décidé d’offrir aux entreprises », a clarifié l’invité de Prévert Noutéhou hier dimanche 21 juin 2020 sur la chaîne de télévision nationale. A ses dires, si l’entreprise ne demande pas des candidats, le Psie ne peut pas en sélectionner pour proposer à l’entreprise. « La différence avec les autres programmes est que la demande part des entreprises alors que dans les anciens programmes, c’est l’Etat qui proposait aux entreprises des jeunes qu’il avait sous la main. Donc, nous avons inversé le paradigme », a expliqué Charlemagne Lokossou. Revenant sur l’étude du marché des besoins des entreprises, il a fait savoir que 14 grandes familles d’emplois où les besoins sont vacants ont été identifiées. Ces 14 familles d’emplois ont généré 48 emplois génériques autour desquels 480 types de postes ont été bâtis pour 2000 jeunes à insérer par an et sur une période de 5 ans.