Maladie qui conduit inéluctablement au décès lorsqu’elle est survient chez l’homme, la rage continue de faire des victimes au Bénin. Semaine par semaine, les cas de rage humaine sont enregistrés dans les structures sanitaires. Le nombre de cas enregistrés paraît à première vue négligeable, mais la létalité est de 100 %. Selon la Direction nationale de la santé publique, de janvier 2016 au 31 août 2020, 51 cas de rage ont été notifiés avec 51 décès. Une évolution croissante des cas est notée de 2016 à 2018, avec 5 cas en 2016, 13 cas en 2017, 18 cas en 2019 et 5 cas au cours des trois premiers trimestres de 2020.La tranche d’âge la plus touchée est celle des moins de 15 ans et les hommes sont plus touchés que les femmes. Ce qui dénote de l’extrême gravité de cette maladie dont il faut absolument empêcher la survenue. Si le Couffo reste le département le plus touché, celui de la Donga a enregistré trois cas en 2020, faisant de lui le deuxième département le plus atteint. Le Mono, l’Atacora et l’Alibori ferment le rang des départements qui doivent faire l’objet d’une attention dans le cadre de la lutte contre cette maladie.