Le ministre des Sports, Benoît Dato, sollicite la médiation du président Julien Minavoa du Comité national olympique et sportif du Bénin (Cnos-Ben) pour la gestion de la crise au niveau de la Fédération béninoise de Maracaña (Fébéma). La nouvelle a été officialisée au début de ce mois de décembre 2023.
Depuis décembre 2020, une crise perdure au niveau de la famille du Maracaña Béninois. Malgré la mise en place du Comité de normalisation (Conor) en avril 2021 par la Fédération internationale de Maracaña associations (Fimaa), la situation n’a pas connu de dénouement. Arrivé à la tête du ministère des Sports au lendemain de la démission de Oswald Homéky, Benoît Dato s’est engagé à rassembler les acteurs de ce sport béninois autour d’un objectif commun au lendemain de l’organisation de la Mara’Can Grand-Popo 2023. C’est ainsi que l’autorité ministérielle, reconnaissant à sa juste valeur, la place du Cnos-Ben, a confié la gestion de la crise au président Julien Minavoa pour un retour effectif de la « Convivialité, Fraternité et l’Amitié » (Cfa) que prône le Maracaña. Dans ce dossier, le Cnos-Ben à travers Julien Minavoa devra faire preuve d’impartialité pour rassembler les dissidents afin de prouver qu’il mérite véritablement la confiance du gouvernement du président Patrice Talon dans la gestion d’une telle situation. L’avenir donc du Maracaña béninois se trouve désormais dans les mains du patriarche Julien Minavoa qui a déjà fait ses preuves au Bénin, en Afrique voire dans le monde.
Il faut souligner que cette nouvelle mission à lui confier fait suite à la validation de la Convention d’éthique et de bonne gouvernance qui lie la Fébéma au Cnos Ben. Le document vise essentiellement à prévenir les crises et tensions au sein des fédérations sportives. Lorsque le contenu de ce document est rigoureusement respecté, les acteurs d’une famille sportive ne seraient jamais en crise, car sa mise en application œuvre pour la prévention des crises par les acteurs de sorte qu’il n’y ait plus des sources de division, des sources de crises au sein des fédérations. Ce qui n’a sûrement pas été le cas au niveau de la Fébéma.