Dans quelques heures, le top sera donné pour la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Fespaco 2023. Prévue pour se tenir du 25 février au 04 mars 2023 sous le thème «Cinémas d’Afrique et culture de la paix», cette grande fête du cinéma africain marquée par un programme riche et diversifié. Il s’agit, entre autres, des soirées de distinction, du dévoilement d’une statue sur la colonne des Etalons d’or, une conférence inaugurale sur le thème : «Dynamique des fonds pour les cinémas d’Afrique et émergence de nouveaux talents, des projections de films, des table-rondes , les nuits musicales du Fespaco, l’ouverture officielle des Ateliers Yennenga et des master class. Au total plus de 150 films ont été retenus pour l’édition 2023. Créé en 1969 et institutionnalisé en 1972, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Fespaco vise à favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain et permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. Il contribue aussi à l’essor, au développement et à la sauvegarde des cinémas d’Afrique et de sa diaspora, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation. Les prix spéciaux décernés lors des éditions du Fespaco récompensent les productions cinématographiques et audiovisuelles professionnelles d’Afrique. Ils sont attribués aux films de long et court métrage en compétition ou non. Il faut rappeler que quinze films sont en compétition pour l’Étalon d’or. «La plantation des planteurs», de Dingha Eystein Young, «Mon père, le diable» d’Ellie Foumb, Ashkal, de Youssef Chebbi, «Under the fig trees» d’Erige Sehiri, «Sira» d’Appoline Traoré, «Abu Saddam» de Nadine Khan, «Bantú Mama» de Ivan Herrera, «Mami Wata» de C. J. Obasi, «Maputo Nakuzandza» d’Ariadine Zampaulo, «Our lady of the Chinese Shop» d’Ery Claver, «Shimoni» d’Angela Wamaï, «Simin Zetwal/Regarde les étoiles» de David Constantin, «The Blue Caftan/Le bleu du Caftan» de Maryam Touzani, «The Last Queen/ La dernière reine» de Damien Ounouri et «Xalé, Les blessures de l’enfance» de Moussa Séné Absa.
Abdourhamane Touré