Depuis hier minuit, l’ultimatum donné par la Cédéao aux nouveaux hommes forts du Niger à l’effet de rétablir l’ordre constitutionnel est arrivé à expiration. Du coup, les regards sont tournés vers l’organisation communautaire qui n’a pas fait de mystère sur sa détermination à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger au besoin par la force. Face à ces exigences et menaces, les lignes n’ont véritablement pas bougé du côté de Niamey où les putschistes sont restés campés sur leur position, confortés même par le soutien d’une partie du peuple et des pays tels que le Mali, le Burkina Faso et l’Algérie. Aux dernières nouvelles et face à la menace qui plane, le Niger a fermé son espace aérien. Par ailleurs, quelques réticences vis-à-vis de l’option militaire sont annoncées dans le rang de certains pays membres de la Cédéao. Au regard de l’évolution de la situation, la Cédéao va-t-elle opter pour la temporisation et privilégier la poursuite des discussions ou plutôt maintenir le couloir de la fermeté pour faire abdiquer le Général Tchiani et ses hommes par la force ? Wait and see.
G.G