Le Fonds national de développement agricole (Fnda) accompagné de ses partenaires financiers a effectué une visite dans la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) le vendredi 22 mars 2024. L’objectif de cette descente, est d’aller constater de visu ce que deviennent les productions agricoles auxquelles pour lesquelles le Fnda jour un rôle déterminant.
« C’est simplement fabuleux ce qui se passe ici », a déclaré Nicolas Ahouissoussi, directeur général du Fonds national de développement agricole (Fnda) au terme d’une visite d’environ deux heures 30 minutes qui lui a permis d’appréhender les prouesses réalisées à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). Il a été impressionné par ce qu’il a vu sur place. « On a souvent entendu parler de ça, on a souvent vu ça à la télévision, mais venir voir est encore plus impressionnant », a-t-il témoigné. Après une visite de quatre compartiments de la Gdiz qui transforment des produits agricoles béninois, Arouna Lawani, président de la Plateforme nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Bénin (Pnoppa Bénin) n’a pas caché ses impressions. « Ce que je viens de voir est formidable. C’est un plaisir pour moi, en ma qualité du président de la Pnoppa, de venir constater ce que deviennent nos productions. Car, tout ce qui est transformé provient de nos plantations, de nos fermes. Cela nous motive à produire davantage. Il est toujours dit qu’il faut avoir vendu avant de produire », fait-il savoir. Pour lui, tout est fin prêt. Le marché existe désormais à Glo-Djigbé et c’est une véritable opportunité pour les producteurs d’écouler leurs produits. « Les industries que nous avons vues n’attendent que nos produits, la matière première, pour tourner », a-t-il indiqué. Très sidéré, Philippe Dahoui, président de l’Association professionnelle des institutions de microfinance au Bénin, a fait part de son engagement à accompagner les producteurs afin qu’ils redoublent d’efforts dans la production. « Les unités que nous avons visitées ont pour matières premières des produits agricoles locaux, produits par des Béninois, qui ont besoin de financement. Mieux, nous avons l’obligation de les orienter à produire pour les industries locales. Ce qui va apporter de la valeur ajoutée pour notre économie », va-t-il ajouter. A noter que La Gdiz, abrite déjà une trentaine d’industries. Elle a « plus que du potentiel » en termes de marché agricole. C’est l’assurance qu’ont désormais Nicolas Ahouissoussi et sa suite après avoir parcouru les différentes usines où le coton, le cajou et le soja béninois, entre autres, sont transformés en produits finis. La délégation a visité tour à tour, le Centre de formation et de production textile, le parc textile composé de l’unité de filature et l’unité de fabrication des serviettes à partir du coton béninois et l’unité de transformation des noix de cajou.