Ils sont au total 222 enseignants de CI de la région pédagogique Porto-Novo- Oganla répartis dans six salles de l’école urbaine centre de la ville capitale, à suivre du lundi 5 au vendredi 9 septembre 2022 , une formation sur les Curricula révisés de français et de mathématique au CI. Il s’agit là de la deuxième vague d’enseignants de CI et de nouveaux directeurs d’école à recevoir cette connaissance. Donc, une première vague a déjà été formée en 2021 pour tenir le CI et cette année le ministère de l’enseignement primaire a estimé qu’il faut former une deuxième vague d’enseignants de CI pour qu’ils s’approprient la méthodologie, le contenu des documents et les gestes pédagogiques qu’il faut poser en classe devant les apprenants pour pouvoir les amener à mieux apprendre. Au cours de cette rencontre, les formateurs ont développé des théories et fait des démonstrations. Les enseignants ont pour leur part dit leurs préoccupations et fait des simulations. Ils se sont bien appropriés les documents. Les cibles qui sont concernées par cette formation sont les enseignants qui vont tenir les classes de CI au cours de l’année scolaire 2022-2023 aussi bien dans les écoles primaires publiques ainsi que les écoles primaires privées. En dehors de ces enseignants qui vont tenir le CI, il y a les nouveaux directeurs d’écoles primaires publiquies qui n’avaient pas suivi cette formation en 2021. Pour l’inspecteur Ahissou André Totin, chef région pédagogique Porto-Novo. Oganla, l’objectif visé par cette formation découle d’abord du constat que nos enfants avaient des difficultés à construire leurs connaissances assez tôt en français. Les enfants ont des difficultés à construire des connaissances en mathématiques. Ainsi, plusieurs observations tant sur le plan national, que sur le plan sous-régional, ont permis de démontrer ce constat. Et donc grâce à l’appui de plusieurs partenaires, le gouvernement du président Patrice Talon a décidé de revoir les choses pour que dès les toutes premières années de scolarisation, les enfants lisent mieux et écrivent mieux. Que les enfants s’expriment mieux dans la langue de travail. Ensuite, qu’ils puissent vite construire les connaissances en mathématique, qu’ils puissent les amener à rapidement apprendre dans les autres champs de formation d’abord pour mieux construire leurs connaissances et développer des compétences tout au long du reste de leur cursus scolaire. Et donc, selon l’inspecteur Ahissou André Totin, ces équipes, grâce à l’appui d’une consultante internationale et d’un consultant spécialiste en ingénierie de formation auprès du ministère des enseignements maternel et primaire, ont appuyé les différentes équipes qui ont élaboré des documents programmes, des guides et des manuels de lecture et des cahiers d’activités pour les apprenants. Ces équipes sont constituées d’enseignants de tous les ordres, d’encadreurs aussi et d’enseignants tenant les classes de CI pour pouvoir stabiliser ces documents. De ce fait, il y a une expérimentation dans 36 écoles sur tout le territoire national, il y a eu des remédiations qui ont été apportées avant la généralisation qui a commencé l’année passée, a indiqué l’inspecteur Ahissou André Totin. Rappelons que cette formation a connu un succès grâce au financement du partenariat mondial pour l’éducation, agent partenaire de la Banque mondiale.
Impressions de quelques enseignants participants
Anani Ruth institutrice : « Il s’agit de la formation des programmes révisés au CI. Cette formation consiste à améliorer la qualité de nos prestations dans les classes, à faciliter la tâche à l’apprenant, d’assimiler les petites notions que nous leur apprenons. L’Etat n’a pas eu tort d’initier cette formation, parce que cela permet également à l’enseignant de fluidifier certaines choses et d’améliorer sa prestation en classe afin de pouvoir alléger la tâche aux élèves. Nous ne pouvons que remercier le président de la République, Patrice Talon et son gouvernement, notamment le ministère des enseignements maternel et primaire, pour cette noble initiative »
Doudjo Précieux : « On est là depuis lundi, dans le cadre des programmes révisés au CI. Lobjectif de cette formation, c’est qu’il faut à la fin de l’année, qu’on ait au moins 80% d’ écoliers qui peuvent lire et écrire le français au CI. Je dirai d’abord que je suis content d’être un participant. Le gouvernement du président Patrice Talon, à qui je rends un vibrant hommage, et les têtes pensantes, ont décidé de réviser les choses pour améliorer le niveau des enfants au CI. Je dirai tout simplement aux collègues de mettre en pratique réellement ce qu’on a reçu ici ».
Propos recueillis par M. A-A. (Br Ouémé-Plateau)