Le volet formation du projet Assurance pour le renfoncement du capital humain (Arch) sera généralisé. Au cours de sa séance du mercredi 18 octobre 2023, le Conseil des ministres a donné son accord pour la contractualisation avec les centres spécialisés identifiés aux fins de la prise en charge d’une cohorte de 1.720 artisans dans divers corps de métiers au titre de l’année 2023 dans le cadre du projet Arch.
L’Agence nationale de protection sociale (Anps) remet le turbo. Elle envisage le recyclage de 1720 artisans. Le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 18 octobre 2023 a autorisé la contractualisation avec les centres spécialisés identifiés aux fins de la prise en charge d’une cohorte de 1.720 artisans dans divers corps de métiers au titre de l’année 2023 dans le cadre du projet Arch. Pour ce faire, plusieurs missions d’expertise ont été déployées sur l’ensemble du territoire national pour inventorier les infrastructures et compétences techniques potentielles disponibles (publiques comme privées) afin d’élaborer une base de données de centres de formation de référence ayant la capacité d’assurer la formation des artisans et artisanes béninois dans les domaines de l’énergie photovoltaïque, froid et climatisation, l’aménagement paysager et jardinerie, la pâtisserie, boulangerie, la transformation agroalimentaire ainsi que la transformation de produits laitiers. C’est à la suite de cette mission que le gouvernement a autorisé la contractualisation avec les centres spécialisés identifiés pour la prise en charge d’une cohorte de 1.720 artisans dans divers corps de métiers au titre de l’année 2023. En effet, cette décision entre dans le cadre du volet formation du projet Arch. Soulignons que dans le cadre de la mise en œuvre de la phase pilote du volet formation du projet Assurance pour le renforcement du capital humain, l’Anps a annoncé en juin 2021, la formation programmée de sept mille (7.000) artisans sélectionnés sur toute l’étendue du territoire national dans divers domaines de compétence. Depuis lors, des centaines d’artisans ont été formés en menuiserie aluminium photovoltaïque ; peinture, carrelage, faux plafond (staff), électricité bâtiment et maçonnerie. Le déploiement devrait se poursuivre dans d’autres corps de métiers. En effet, la phase pilote du volet formation du projet Arch a été lancée le 04 décembre 2020 à Lokossa. Il s’agit dans cette phase, de la formation pour quinze (15) corps de métier et vingt-deux (22) métiers dans 8 Communes du Bénin. Malheureusement, ce plan n’a pas être déroulé comme prévu. Sa mise en œuvre a connu des difficultés en raison de l’insuffisance de locaux et d’équipements des centres de formation, ainsi que du faible niveau de qualification des experts-métiers et formateurs dans les métiers artisanaux retenus. De ce fait, les renforcements de capacités qui ont déjà eu lieu, ont pris en compte moins de bénéficiaires que prévus. Une situation qui a amené le gouvernement à réfléchir à une autre stratégie. C’est donc pour corriger la donne que plusieurs missions d’expertise ont été déployées sur l’ensemble du territoire national et ont permis d’inventorier les infrastructures et compétences techniques potentielles disponibles (publiques comme privées). Les résultats de ces missions ont débouché sur l’élaboration d’une base de données de centres de formation de référence ayant la capacité d’assurer la formation des artisans et artisanes béninois.
Un nouvel élan
Le goulot d’étranglement ainsi levé, cette décision prise par le Conseil donne un nouvel élan à l’objectif de généralisation du programme Arch formation. Cette initiative (le volet formation du projet Arch) suscite un tel engouement au point où au cours du Conseil des ministres du 14 juillet 2021, il a été décidé du recensement complémentaire des artisans car, soucieux de bénéficier des avantages inhérents à cette réforme, notamment les formations à délivrer dans le cadre de l’Assurance pour le renforcement du capital humain, des artisans ont plaidé pour un recensement complémentaire pour la prise en compte de l’ensemble des acteurs du secteur.
Abdourhamane Touré