Le régime du Nouveau départ enchaîne des succès. Que ce soit aux plans économique, institutionnel, infrastructurel, diplomatique et autres, la liste des prouesses réalisées depuis l’avènement du président Patrice Talon ne cesse de s’allonger. Quoique ces succès renforcent la fierté collective et suscitent l’admiration de part et d’autre, le chantre de la rupture se refuse de s’en attribuer seul, le mérite personnel. Une posture élégante et empreinte de sagesse.
Le succès éclatant qu’a connu la célébration de le fête de l’indépendance, révèle une fois encore à la face du monde, le sens d’organisation et le goût prononcé de finesse du gouvernement et en l’occurrence de son Chef Patrice Talon. L’homme a démontré à maints égards, sa passion pour la beauté. Depuis 2016 en effet, les Béninois ont eu l’occasion de mesurer le degré de finesse et de perspicacité de celui qui tient les destinées du pays. Les proches du président Talon l’annoncent comme un homme très circonspect, mentalement structuré et perfectionniste, parfois à l’excès. Autant de valeurs qu’il imprime à sa gouvernance et qui se déclinent dans la conduite des projets et programmes de développement. Les lauriers reçus avant, pendant et après l’inauguration des trois monuments (Bio Guéra, Amazones, Dévoués de la République), témoignent de l’impact et de la caution populaires de ces joyaux qui renforcent l’attractivité touristique du Bénin à travers sa capitale économique, Cotonou. Ce qui parait paradoxal dans tout cela est que les choix et options du chef sont souvent sujets à polémique lorsqu’ils sont annoncés. Pour les détracteurs du régime, il y a mieux à faire au pays que d’ériger des monuments aux frais du contribuable. Idem pour d’autres options notamment la réalisation des travaux d’asphaltage dont les dispositions préparatoires notamment la libération des trottoirs, a particulièrement renforcé le degré d’impopularité du Chef de l’Etat et de son gouvernement qui ont été traités à l’époque, de tous les noms d’oiseaux. La fin justifiant les moyens, les mêmes détracteurs pour qui ces œuvres ne sont pas prioritaires sont les premiers à se fondre en admiration après leur réalisation ou concrétisation. Ainsi va le Bénin.
Imbu du succès collectif
Quoiqu’étant le principal artificier de la chapelle et des succès engrangés depuis son avènement au pouvoir, Patrice Talon n’en revendique pas pour autant le mérite. L’homme a brisé tous les tabous. Il a fait dès son avènement au pourvoir, l’option d’une discrétion légendaire qui contraste fortement avec son statut de personnalité publique. De mémoire de Béninois, un chef d’Etat de l’ère du renouveau démocratique n’aura enregistré une moyenne aussi faible en terme de sorties publiques ou de descentes à l’intérieur du pays. Il reste un homme de l’ombre mais qui sait imprimer le rythme faire bouger les lignes. Pour lui, aucun succès n’est personnel. Les performances élogieuses enregistrées sont la conséquence des sacrifices individuels consentis au profit de l’intérêt général. Ce qui compte c’est le bien de tous. Cette posture transparaît d’ailleurs sans ses discours. Pour preuve, lors de l’accueil à Cotonou, le 10 novembre 2021 des 26 trésors royaux ramenés du Musée du Quai Branly en France, Patrice Talon a laissé entendre que « Ce qui nous rassemble est immense…Tout le monde sait très bien que la nation béninoise a une âme si grande qui va de Malanville à Karimama, qui va de Ségbana à Djougou, Bantè, Savalou, Dassa, Savè au pays Agonlin, à Abomey, Allada, Grand-Popo, Agoué, à Kétou, Bopè, Adja-Ouèrè, Ifangni, Ouidah, Porto-Novo… toutes les contrées du Bénin. Que l’âme du Bénin soit pour nous, individuellement, source d’inspiration, nous aide à relever tous les défis de développement humains du bien-être collectif et individuel. Qu’elles inspirent chacun de nous pour que nous puissions donner le meilleur de nous-mêmes désormais. » C’est en somme une attitude d’humilité qui révèle le sens de détachement de l’Homme. Loin des bruits et des folklores, le Bénin avance et se construit sous la férule et le leadership éclairé d’un guide dont le rêve reste grand pour le Bénin.
G. G