(Des actions concrètes qui traduisent le « hautement social » annoncé)
Depuis son avènement au pouvoir en avril 2016, le chef d’Etat béninois se distingue par son mode gouvernance. L’homme ne cesse de forcer l’admiration à travers les performances qu’il ne cesse de réaliser sur tous les plans. Même sur le volet social où il est souvent pris à défaut, Patrice Talon ne cesse, au fil des jours de confondre ses détracteurs.
Le volet social n’est nullement occulté sous la gouvernance de la rupture. Plusieurs exemples palpables et patents battent en brèche cette thèse qu’une couche de la population tente à tort, d’affubler le régime. Le chef de l’Etat vient une fois encore de clouer le bec à ses détracteurs à travers la décision relative à l’accompagnement social des pêcheurs installés au sud de la route des pêches et des occupants des sites à aménager au quartier Xwlacodji à Cotonou. A travers cette décision prise en conseil des ministres le mercredi 15 septembre 2021, le gouvernement marque sa solidarité à l’endroit des familles affectées par cette opération de délogement. Pour appuyer son élan social, le conseil a instruit le ministre d’Etat, chargé de l’économie et des finances, de décaisser une somme de 3.461.803.000 F Cfa pour faciliter la réinstallation des personnes délogées. Cette mesure hautement salutaire, traduit la sensibilité du gouvernement à la situation des 853 unités d’habitations constituant l’ensemble des villages de pêcheurs à déloger. Cette décision responsable et hautement sociale met un terme aux intoxications alimentées çà et là par certaines mauvaises langues, suite à l’option du gouvernement de déloger les pêcheurs installés sur ce domaine. Il en est de même des populations installées sur le périmètre de la route des pêches à Fiyégnon I au profit desquelles, des mesures d’accompagnement ont également été envisagées en vue de leur relogement.
Le social au cœur de la gouvernance Talon
Déjà au cours du premier quinquennat du président Patrice Talon, une kyrielle d’actions impactant le social peuvent être relevées. Sur ce registre, on peut citer le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Ce projet vise à assurer une meilleure protection sociale notamment celle des plus démunis. Le gouvernement en a fait d’ailleurs une priorité, raison pour laquelle il figure au rang des 45 Projets phares du Programme d’actions du gouvernement (Pag Bénin révélé 2016-2021). On ne saurait parler de social sans évoquer le programme de cantines scolaires qui depuis 2018, a atteint un taux de couverture nationale de 51%. Dès la rentrée prochaine, au moins 700.000 enfants des écoles primaires publiques pourront bénéficier d’un repas chaud par jour, et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire 2021-2022. Le social sous Patrice Talon s’est également traduit par la mise en place d’une ligne de crédit au profit des femmes afin de leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. Cette initiative, dénommée Microcrédit Alafia, permet aux bénéficiaires de se voir accorder une somme allant de 30.000 à 50.000 pour se lancer dans leur activité. Le taux relativement bas de remboursement du crédit accordé à ces femmes vulnérables traduit l’élan social qui se cache derrière ce financement. L’abondement de 100 milliards accordé aux promoteurs, exploitants agricoles, et groupement d’intérêt économique reste l’autre action qui marque d’un sceau visible, le sens du social qui habite Patrice Talon. Au regard de ces actions, on peut comprendre aisément le sens et la portée du groupe de mots « hautement social » dont a fait usage le Chef de l’Etat, à l’occasion de son investiture pour un second mandat, le 23 mai dernier.
Le social oui…mais le travail d’abord
Homme de rigueur, de principe, à la limite perfectionniste, Patrice Talon n’est pas moins humain. Même si son passé d’homme d’affaire ou d’opérateur économique le font prendre pour un capitaliste endurci, le chef de l’Etat béninois, démontre à la face du monde, qu’il est bien étranger à certaines étiquettes qu’on tente, à tort, de lui coller. Ses proches le disent d’ailleurs très humain et fidèle en amitié. La belle preuve est que depuis son élection en 2016 aux plus hautes fonctions de la république, le Bénin a connu une stabilité appréciable au sein des administrations publiques. La plupart des autorités promues ou nommées sous sa coupole n’ont pas à craindre pour leurs postes pour autant qu’ils accomplissent bien leur mission. C’est là l’une des qualités qui assurent l’émergence du pays depuis 2016. Aujourd’hui, le Bénin retrouver ses marques. Le travail reprend ses droits au sein de nos administrations. Le gain facile n’existe pratiquement plus. Les citoyens intègrent une nouvelle philosophie : l’argent et la prospérité s’obtiennent par le travail. Patrice Talon éduque autrement le Bénin : la prospérité partagée oui, mais après des efforts individuels et collectifs au profit de la nation.
Gabin Goubiyi