Le président de la République, Patrice Talon, lors de son investiture en mai 2021 à Porto-Novo, a mis son mandat sous le sceau du hautement social. De passage, le dimanche 03 septembre 2023 sur l’émission « Carte sur table » de Océan Fm, Augustin Sodjinou Kpèdékpo, membre de la coordination communale du parti Up Le renouveau à Avrankou a apprécié les effets du hautement social sur la population béninoise deux ans après.
Le membre de la coordination communale du parti Up Le renouveau à Avrankou, Augustin Sodjinou Kpèdékpo, était le dimanche, l’hôte de Joël Tchogbé sur l’émission « Carte sur table » de Océan Fm. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets dont le hautement social prôné par Patrice Talon lors de son investiture en 2021. Sur ce sujet, Augustin Sodjinou Kpèdékpo a tenu à faire une différence entre le social et la gratuité. Selon lui, le social n’est pas de la gratuité. «Lorsque vous venez dans le champ social avec la gouvernance du président Patrice Talon, il me parait important qu’on se situe et c’est d’abord de voir le concept social parce que nous avons tendance à penser que le social, c’est de la gratuité. Le social n’a rien à voir avec la gratuité… Le social, cela se traduit par des mécanismes qu’on met en place pour que les mesures accompagnatrices soient pérennes, durent dans le temps», a-t-il expliqué. A l’entendre, le social est inscrit sur le fronton du Programme d’actions du gouvernement 2021-2026 et se déploie à travers plusieurs actions, notamment le projet Arch, le microcrédit et bien d’autres projets. « Nous avons aujourd’hui dans notre pays des mécanismes qui tous les jours, se déploient. Ils sont aussi inscrits dans le Programme d’actions du gouvernement et là, je parle par exemple du projet Arch. Ce mécanisme par exemple permet de prendre en charge les plus démunies de notre société en matière de santé, de soutien à aller à l’autonomisation financière. Vous savez dans ce pays, on fait du microcrédit, mais voilà un microcrédit qui ne prenait pas en compte le capital humain au centre puisque celui qui prend le microcrédit, il ne peut pas se soigner. Aujourd’hui, vous bénéficiez de ce crédit sans intermédiaire, de façon spontanée et vous payez moins de frais », a souligné l’invité de Joël Tchogbé. Il a, par la suite, indiqué qu’au plan fiscal, l’Exécutif béninois a allégé plusieurs obligations pour les entreprises. « Lorsqu’au niveau fiscal, il y a plusieurs obligations pour des entreprises dans le tissu économique qui sont allégées, on ne peut que le voir sous l’angle social, parce que plus les entreprises ont moins de charges, elles gagent, plus car tenez-vous tranquille, le gouvernement ou la rupture n’à créer aucun nouveaux impôts. Ce sont les textes qui existaient chez nous qui étaient appliqués à la tête du client, qui aujourd’hui s’appliquent à tout le monde et de la même façon », a-t-il conclu.