Difficile d’imaginer un mois d’avril aussi calme que celui de 2020. Et pour cause, les ravages de l’infection la plus dangereuse de la décennie. Ainsi, la ferveur religieuse souvent observée à pâques, période la plus sacrée du calendrier chrétien, n’aura pas lieu cette année, confinement oblige. Il y a deux jours, le dimanche des rameaux n’a pas eu son relief habituel. Aussi, aucun les moments religieux de la semaine pascale, du Jeudi saint au chemin de croix, en passant par la résurrection, n’aura donc pas lieux. De toutes les façons, écoles, bars, et autres lieux de regroupements étant fermés, il ne devrait pas en être autrement pour pâques. Il faut souligner, à ce propos, la promptitude du gouvernement, pour avoir pris ces mesures à temps, histoire de ne pas laisser le virus de se propager. Mais en ensuite, saluer l’ouverture d’esprit des leaders religieux qui ont joué le jeu avec sincérité jusque-là. Reste à envisager une meilleure sensibilisation pour que les mesures barrières prennent véritablement