Transparency International a publié, le mardi 11 février 2024, son rapport sur l’Indice de perception de la corruption (Ipc) 2024. Le document indique que le Bénin a progressé de deux points par rapport à 2023.
La lutte sans faille du gouvernement du président Patrice Talon contre la corruption au Bénin porte ses fruits chaque année. Le mardi 11 février 2025, Transparency International a rendu public son rapport sur l’Indice de perception de la corruption (Ipc) 2024. Ce rapport révèle que le Bénin a enregistré une avancée notable avec un score de 45/100, le pays a progressé de deux points par rapport à 2023, se positionnant à la 69ème place sur 180 pays. Cette amélioration témoigne des efforts déployés par le gouvernement béninois pour renforcer la transparence et la lutte contre la corruption. Toutefois, ce progrès reste modéré dans un paysage africain où certains pays enregistrent des avancées plus significatives, tandis que d’autres stagnent ou reculent. Selon l’Indice de perception de la corruption 2024, publié par Transparency International, les niveaux de corruption restent alarmants de par le monde, et la lutte contre la corruption s’essouffle. Le rapport a mis en évidence de graves niveaux de corruption dans le monde entier, plus de deux tiers des pays obtenant une note inférieure à 50 pour 100. La moyenne mondiale de l’Indice reste 43, ce qui montre à quel point il est urgent de prendre des mesures pour lutter contre la corruption. Il s’agit d’une véritable mise en garde contre un redoutable obstacle mondial à la mise en œuvre d’une action climatique fructueuse. Le gain de deux points en 2024 place le Bénin au même niveau que le Sénégal, São Tomé-et-Príncipe et la Côte d’Ivoire. Si le Bénin affiche une progression en 2024, l’enjeu reste de pérenniser cette dynamique. Le renforcement des contrôles budgétaires et la sanction des infractions économiques demeurent essentiels pour consolider cette avancée. « La corruption est une menace globale qui fragilise la démocratie et freine le développement. La lutte contre ce fléau doit être une priorité de long terme pour tous les États », a souligné François Valérian, président de Transparency International. Le rapport révèle que des pays comme la Tanzanie (41/100), derrière le Bénin, démontrent que des progrès sont possibles grâce à des réformes judiciaires et des sanctions effectives contre la corruption. D’après le même rapport Ipc, l’Afrique subsaharienne présente des dynamiques variées en matière de gouvernance et de transparence. Les Seychelles (71/100) restent le pays le mieux noté du continent, suivies du Cap-Vert (64/100) et du Botswana (59/100). À l’inverse, la Guinée équatoriale (17/100), le Soudan du Sud (13/100) et la Somalie (11/100) figurent parmi les pays les plus corrompus, sans signes d’amélioration.
Patrice Zoundé (Coll)