Réuni en Conseil des ministres le mercredi 28 mai 2025, le gouvernement du président Patrice Talon a donné son accord pour le lancement de travaux d’urgence visant à réparer les dégradations critiques constatées sur le réseau routier national. Trente (30) ouvrages répartis dans seize (16) Communes du pays sont concernés par cette opération d’envergure.
Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne de la politique infrastructurelle volontariste engagée depuis 2016 par le président Patrice Talon, laquelle fait des infrastructures de transport un levier stratégique du développement du Bénin. Une vision qui a déjà porté ses fruits : l’indice général du réseau routier est passé de 46 % en 2016 à 63 % en 2020, traduisant une nette amélioration de la qualité des routes à l’échelle nationale. Le Programme d’actions du gouvernement (Pag) 2021-2026 prévoit, au volet Infrastructures, l’aménagement, le bitumage, la réhabilitation ou le renforcement de 1.112 kilomètres de routes. Objectif : moderniser et étendre le réseau routier national, connecter les localités entre elles, renforcer l’économie nationale et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire. Mais si construire est essentiel, entretenir l’est tout autant. C’est pourquoi la décision d’intervenir en urgence sur ces 30 ouvrages est non seulement salutaire mais aussi indispensable. Ces travaux de réparation concernent des ouvrages défectueux, des structures partiellement ou totalement effondrées, ainsi que des équipements de sécurité routière (glissières, garde-corps) endommagés par les usagers. Trois types de routes sont concernés. Primo, les routes classées non revêtues : Toucountouna-Pèporiyakou, Cobly-Matéri, Kérou-Kaobagou, Parakou-Binassi-Pèrèrè-Nikki, Katagon-Avrankou, Avakpa-Tokpota. Secundo, les routes revêtues : Kandi-Banikoara, Godomey-Calavi, Kpédékpo-Bohicon, Bohicon-Dassa, Abomey-Azovê, Ouidah-Comè-Grand-Popo, et le pont Martin Luther King à Cotonou. Et enfin, les pistes rurales : Fowa-Singré-Anandana et Comè-Kpablè. Les communes concernées sont : Toucountouna, Cobly, Kérou, Copargo, Kandi, Banikoara, Parakou, Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Avrankou, Ouinhi, Djidja, Klouékanmè, Comè et Grand-Popo. Ce chantier touche donc presque toutes les grandes zones géographiques du pays. Saluée par les populations de tous bords, cette décision gouvernementale se justifie par l’état préoccupant de certaines routes, qui engendre de nombreux désagréments pour les usagers. La remise en état de ces infrastructures permettra non seulement de sécuriser les investissements réalisés, mais aussi d’améliorer la qualité du service routier, de mieux absorber l’augmentation du trafic, de réduire les coûts d’exploitation des véhicules, et surtout, de faciliter les échanges commerciaux à l’intérieur du pays. En définitive, cette action témoigne d’une gouvernance soucieuse de pérenniser les acquis du développement et d’offrir aux citoyens des routes sûres, fonctionnelles et durables.
Léonce Adjévi