Les accidents de circulation occasionnés par des tricycles sont de plus en plus récurrents à Parakou. Pour arrêter la saignée, le maire Inoussa Zimé Chabi a décrété la non-circulation de ces engins à trois roues entre 18h au 7h du matin. Intervenant sur un média de la place hier, jeudi 4 novembre 2021 à Cotonou, l’autorité municipale a expliqué le bien-fondé de la mesure. Elle a profité pour mettre en garde les contrevenants.
Halte à la série noire des accidents causés par les tricycles dans la cité des Koburu. Par arrêté municipal n°50/MPkou/Sg/Dajc/Dst/Sa, le maire Inoussa Chabi Zimé a règlementé la circulation de ces engins à trois roues communément appelés tricycles. Selon l’édile de la Cité des Koburu, c’est la multiplication des accidents causés par ces engins à partir de 18h qui l’a poussé à prendre cette mesure. « Nous avons constaté la recrudescence des accidents occasionnés par ces engins à trois roues au moment où la visibilité est réduite, c’est-à-dire à partir de 18h, 19h jusqu’au petit matin », a-t-il déclaré. Toujours pour justifier sa mesure, le successeur de Aboubacar Yaya à le tête de la municipalité de Parakou a insisté sur les phares des tricycles qui s’apparentent à ceux des motos à deux roues et trompent du coup la vigilance des usagers des routes. « C’est un engin disposant d’un phare comme les phares des motos à deux roues. La nuit, les usagers des routes les confondent souvent aux motos. C’est brusquement que vous vous rendez donc qu’il ne s’agit pas d’une moto. Mais l’irréparable est déjà fait et cela occasionne des morts », a déploré Inoussa Chabi Zimé. Il a aussi fustigé le fait que les tricycles soient utilisés pour le transport des personnes et les cambriolages. « On utilise ces engins pour le transport des personnes. On risque alors de compter assez de morts. La population les utilise également pour aller cambrioler. Nous sommes en train d’aller vers les périodes de fête où la mobilité est vraiment dense », a fait savoir le premier citoyen de Parakou qui n’a pas manqué de prévenir les conducteurs qui vont enfreindre à cet arrêté. « Ceux qui vont circuler la nuit seront arraisonnés et paieront des contraventions », a-t-il averti. La mesure est entrée en vigueur depuis le 29 octobre dernier.
Serge Adanlao