(Absence remarquable de Odile Ahouanwanou)
À moins de trois semaines du démarrage de l’édition 2024 des Jeux olympiques, le Bénin est rassuré d’y participer avec cinq (05) athlètes dont deux femmes. Il s’agit de Noélie Yarigo, Valentin Houinato, Didier Kiki, Alexis Kpadé et Ionnah Douillet. Si les deux premiers ont décroché leurs billets qualificatifs pour la compétition, les trois autres seront dans la capitale française en vertu du principe d’universalité.
Ce principe permet à des sportifs de participer à la compétition même sans avoir atteint les critères de performance stricts. Noélie Yarigo qui sera sur l’événement mondial aux 800m en athlétisme, doit sa présence, à ses performances réalisées ces dernières années. La Guéparde de Pendjari a notamment eu une médaille de bronze mondiale décrochée à l’issue du Meeting international de Montreuil. Quant à Valentin Houinato, il sera en Judo dans la catégorie des moins de 81kg. Sa dernière 7ème place aux Championnats d’Afrique de judo en 2023, lui permet de se positionner sur la ligne de départ de ce Paris 2024. Didier Kiki va tenter d’offrir une médaille olympique au Bénin, au niveau des 400m haies. Pendant ce temps, le sprinteur Alexis Kpadé sera aux 100m et la vaillante Ionnah Douillet en natation, précisément aux 50m nage libre. Chacun de ces athlètes va mettre à profit son talent pour revenir au Bénin, avec des médailles afin d’écrire de nouvelles pages de l’histoire du Bénin aux Jeux olympiques. « Il y a deux choses aux Jeux olympiques. Le record personnel et le record national. Et ça, nos athlètes à Tokyo, les ont tous réalisés. Nos ambitions, c’est d’abord ça parce que ça vous permet de retenir la flamme du progrès. C’est sur ça qu’il faut surfer pour aller davantage de l’avant », a déclaré au micro de la radio nationale, Fernando Hessou, secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Bénin (Cnos-Ben).
La grosse absence de la championne d’Afrique en heptathlon
Odile Ahouanwanou ne sera pas aux Jeux olympiques Paris 2024. La Béninoise, triple championne d’Afrique, a manqué de peu, sa qualification. « Pour aller aux Jeux olympiques, il y a les disciplines d’universalité. Et dans ces disciplines telles que la natation et l’athlétisme, il y a des épreuves d’universalité. L’heptathlon n’est pas une épreuve d’universalité parce que c’est une épreuve élitiste, réservée à des athlètes d’exception. À ce niveau, on ne peut pas participer aux Jo par le biais de l’universalité. Ensuite, si vous ne réalisez pas les minimas, vous devez être parmi les 24 meilleurs athlètes du monde. Malheureusement, Odile, après Tokyo, est restée loin des pistes pendant plus d’un an et demi. À partir de cet instant, elle est déclassée dans le ranking. Et quand elle est revenue, elle a gagné toutes les compétitions auxquelles elle a participé. Mais le ranking, ce n’est pas parce que j’ai gagné une compétition que je me propulse devant. Non, ça te donne seulement des points qui te permettent de monter dans la hiérarchie. C’est le drame qui nous a frappé au niveau de Odile Ahouanwanou », a expliqué le Sg du Cnos-Ben. Par ailleurs, il notifie que de plus en plus, les athlètes béninois se retrouvent aux Jeux olympiques par qualification. « De trois, nous sommes passés à cinq bourses. Chaque fois qu’un athlète réussit à faire une belle performance, sa candidature est automatique. Il entre dans le circuit pour obtenir une bourse olympique. Cette bourse permet à l’athlète d’avoir de meilleures conditions de préparation et de participation aux Jo. Et lorsque vous avez de bonnes conditions de préparation, vous avez de meilleures chances de vous qualifier pour ces Jo », a confié Fernando Hessou.
K. B. S. (Coll)