La célébration de la 39ème édition de la Journée internationale des droits des femmes a été l’occasion pour l’ambassade du Canada près le Bénin d’organiser un panel de discussion sur le leadership féminin le vendredi 8 mars 2024. L’activité qui s’est déroulée à la Chaire Unesco des droits de l’homme et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi, a été rehaussée par la présence de la présidente du Sénat du Canada, Raymonde Gagné.
La journée du 8 mars 2024 n’est pas passée inaperçue comme à l’accoutumée. Le Bénin n’a pas dérogé à la tradition. A l’Université d’Abomey-Calavi, cette célébration a été marquée par un panel de discussion organisé par l’ambassade du Canada sous le thème « Regards croisés sur le leadership féminin ». A en, croire Lee-Anne Hermann, ambassadrice du Canada au Bénin, cette activité s’inscrit dans le renforcement du partenariat entre l’Université d’Abomey-Calavi et le Canada, en cours depuis les années 70. selon ses dires, la présence de la présidente du Sénat du Canada et sa délégation au Bénin a facilité cette initiative qui se veut un partage d’expérience de la politique féminine du Canada qui demeure un exemple planétaire en la matière. Des propos renchéris Raymonde Gagné qui n’a pas caché sa joie, de fouler le sol béninois. « La journée internationale des femmes et ce panel sont l’occasion de reconnaître et de souligner les réalisations exceptionnelles des femmes et des filles canadiennes et béninoises. C’est aussi l’occasion de mettre l’accent sur le travail qui reste à faire pour assurer l’équité entre les femmes et les hommes», a-t-elle indiqué. « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » est le thème choisi par l’Organisation des Nations Unies (Onu) pour la 39ème édition de la Jif. Pour la quatrième personnalité du Canada qui n’est autre que la présidente du Sénat, ce thème est entre autre une invite à l’atteinte de l’égalité des genres à travers la reconnaissance des droits des femmes. La représentant de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, son directeur de cabinet Josué Azandégbey, a mis en exergue quelques actions du gouvernement dans le cadre de la promotion de l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. Selon le représentant de l’autorité ministérielle, toutes ces mesures ne pourront produire pleinement les effets escomptés sans un réel renforcement du capital féminin. « Il est primordial de donner aux femmes, les moyens et la possibilité de faire valoir leur potentiel dans la construction de la société», va-il indiquer. Il est à signaler que trois principales communications ont caractérisé le panel qui avait pour modérateur, la députée Natacha Kpotchan. Ces communications avaient respectivement pour thèmes, « L’éducation dans le renforcement du capital féminin, « Le leadership féminin dans l’entreprenariat » et « L’engagement féminin dans l’espace civil et communautaire ».