Venus de divers horizons, les fidèles de l’archidiocèse de Cotonou ont tous rallié la Commune d’Allada pour planter des arbres dans le cadre de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse. Lancée par le Directeur départemental de l’Atlantique du Cadre de vie, cette campagne de reboisement s’inscrit dans la mise en œuvre du programme « Eglise verte ».
Ils sont au total 550 plants d’arbres dont 300 Tecks, 200 Mélina et Caïa et 50 Eucalyptus à être mis en terre sur une superficie de deux hectares le samedi 17 juin 2023 dans la Commune d’Allada, département de l’Atlantique en marge d’une part, de la mise en œuvre du programme « Eglise verte », et d’autre part, de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Célébrée chaque année, cette journée est une occasion pour sensibiliser sur les causes et les dangers de la désertification et sensibiliser quant aux efforts à faire au niveau international pour éviter des conséquences désastreuses sur l’humanité et les écosystèmes. Selon Edgard Oswald Déguénon, représentant l’Archevêque de Cotonou, la mise en terre des plants intervient aussi en réponse à l’appel du Pape François qui invite tous les fidèles catholiques à poser des actions nobles et concrètes en vue de la sauvegarde de la terre et de la protection de l’environnement. « Le programme Eglise verte a pour objectif d’amener tous les fidèles à s’engager résolument dans la grande mobilisation mondiale pour la préservation de la biodiversité, la protection effective de l’environnement, la lutte contre la désertification et les changements climatiques, dans l’unique but de laisser aux générations futures, un écosystème meilleur », a laissé entendre le curé de la Paroisse d’Allada. Dans son intervention, le Directeur du département de l’Atlantique du Cadre de vie et des transports en charge du développement durable, Rosaire Attolou, a salué l’acte salvateur de l’Eglise catholique tout en invitant l’assistance à planter des arbres afin de lutter contre la désertification, cause de baisses de rendement agricole, d’insécurité alimentaire, des problèmes de disponibilité de ressources en eau, des conflits agro-pastoraux et des difficultés de survie. Aux dires de Isaac Kakpa, Chef de l’inspection forestière Atlantique-Littoral, le suivi des arbres après la mise en terre doit être une priorité. « Pour lutter contre la désertification, nous devons certes planter des arbres, mais le plus important est de veiller à ce qu’ils grandissent. C’est ce à quoi nous devons nous atteler », a-t-il insisté. Il faut noter que le programme « Eglise verte » s’étend sur cinq années et est accompagné par plusieurs organisations non gouvernementales dont Cedv-Graine de vie, Upe et Amshat.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)