Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance commémorée le 20 novembre de chaque année, Unicef-Bénin a initié le mercredi 22 novembre 2023, une activité de Takeover au bureau du coordonnateur résident du Système des Nations unies (Snu) au Bénin. La rencontre a permis à une jeune fille du nom de Laura Violenne Sohou, membre de l’Association nationale des conseils d’enfants du Bénin (Anaceb), d’échanger avec le coordonnateur résident du Snu au Bénin, Salvator Niyonzima, sur les actions du Snu pour l’engagement des filles au Bénin.
Plusieurs actions sont menées par le Système des nations unies (Snu) au Bénin pour garantir l’engagement des filles. Elles ont été évoquées par le coordonnateur résident du Snu au Bénin, Salvator Niyonzima, lors d’une activité de Takeover initiée par Unicef Bénin. Ces actions portent essentiellement sur la scolarisation des filles en vue de leur permettre de préparer leur avenir. « Nous travaillons pour que les filles aillent à l’école, restent à l’école, réussissent et que cela leur permette de préparer leur avenir. Nous le faisons de plusieurs manières à travers des programmes des différentes agences des Nations unies et nous écoutons la voix des jeunes », a-t-il expliqué. Selon ses propos, le Snu travaille beaucoup pour la protection et la promotion des droits de la personne humaine et quand on parle du droit de la personne humaine, on parle du droit de la fille. Il s’est également prononcé sur les violences basées sur le genre (Vbg). Il a fait savoir que les Vbg sont une violation des droits de l’homme et en tant que tel, les femmes et les filles victimes des Vbg, ont besoin d’être protégées. Comme actions pour lutter contre les Vbg, il a évoqué la sensibilisation aussi bien de la gent masculine que féminine dans les écoles, le dialogue, la prise de loi par le gouvernement béninois pour punir ceux qui s’adonnent à cela et ainsi éradiquer le phénomène. « Pour les jeunes filles qui sont à l’école, on doit faire en sorte que l’école soit un lieu sûr, un lieu où elles sont protégées, où elles ne sont pas victimes de violences. Cela doit être banni et les autorités de l’école doivent avoir la tolérance zéro parce qu’on a souvent l’impression que là où il y a l’acception de la violence, les garçons ont tendance à grandir et à penser comme ça. Je pense que lorsque l’on a vu ce que les conséquences des violences peuvent avoir sur la vie de la jeune fille, de la femme, sur sa santé mentale, on doit se dire qu’il faut bannir cela », a-t-il ajouté.
Léonce Adjévi