Journée nationale de l’arbre 2025: La Sgds met en terre des plants à Abomey-Calavi

Le mercredi 04 juin 2025 a été marquée par la célébration en différé de la 41ème édition de la Journée nationale de l’arbre à la Société de gestion des déchets et de la salubrité (Sgds), instituée au Bénin depuis 1985 par le décret N°85-291 du 02 juillet 1985. Cette journée marque aussi le début de la campagne nationale de reboisement. Et pour cette année 2025, le thème retenu pour cette campagne est « Faisons de nos enfants des ambassadeurs des forêts pour un Bénin plus vert ». C’est dans le cadre de cette campagne que la Société de gestion des déchets et de la salubrité (Sgds), a organisé une campagne de mise en terre de plants de type saule pleureur sur sa station de traitement de boue de vidange à Abomey-Calavi.

Vêtus tous de tee-shirts de couleur verte à l’effigie de cette campagne et sur lesquels on pouvait lire « Plantons des arbres pour une planète verte et durable », ils étaient nombreux à porter en terre 202 plants sur cet espace retenu. Pour le directeur de la Sgds Gilles Amoussou, les défis environnementaux et climatiques sont significatifs, et il est important pour le Bénin que des actions soient menées de jour en jour pour préserver l’avenir des enfants. « La Sgds a un rôle très important à jouer pour faire face aux défis environnementaux et climatiques. Aujourd’hui, nous allons planter des arbres. Mais je tiens à dire que c’est tous les jours qu’on protège son environnement par ses gestes, son comportement et par la sensibilisation », a indiqué Gilles Amoussou.

La Sgds étant promotrice de l’assainissement et actrice de la protection de l’environnement a compris très tôt la nécessité de sensibiliser les enfants. L’objectif poursuivi par la célébration de cette année, selon Armelle Guèdègbé, est « d’amener le personnel à comprendre l’importance de l’arbre et à en parler à leurs enfants afin de faire de ces derniers des ambassadeurs de nos forêts ».

Pourquoi choisir la station de traitement de boue de vidange?

Léa Tchédji, responsable contrôle qualité hygiène santé et environnement, précise que ici est une station de traitement des boues de vidange.
« Nous avons naturellement les nuisances olphatiques qui émanent de cette station. Vu la technologie plantée, nous sommes un peu écartés de cette nuisance. Toutefois, une station qui est construite aujourd’hui peut se dégrader. Le traitement peut ne plus être efficace pour telle ou telle autre raison, et pour anticiper sur cela, nous avons proposé cette année de reboiser l’aire tampon d’où la nuisance olphatique provient surtout sur cette station. Parce que lors du dépotage, nous avons des particules qui sont libérées et des odeurs qui se dégagent. Lorsque ces plantes vont normalement se développer, elles vont pouvoir servir de captation de Co2, elles vont pouvoir protéger l’environnement autour de cet air tampon et aider les manœuvres et les agents qui sur cette station à passer leur journée en pleine santé », a-t-elle expliqué.