La chapelle du Collège catholique père-Aupiais de Cotonou a abrité le dimanche 26 mai 2024, la messe d’action de grâce de la commémoration des cinquante années d’existence de la communauté Feu nouveau de l’Archidiocèse de Cotonou. A cette occasion, la sœur Monique Matton, fondatrice de la communauté, vivant à Lille en France, a adressé un message d’amour et d’espoir.
1974-2024, cela fait 50 ans que la communauté Feu nouveau existe dans le monde du christianisme. Monseigneur de Cotonou, Roger Houngbédji, l’aumônier de la jeunesse, Joël Tchanhoun, les sœurs conseillères, les aînés dont le premier responsable Rigobert Saïzonou et plusieurs jeunes ont célébré le jubilé d’or avec les membres de la communauté de l’archidiocèse de Cotonou. La célébration du jubilé d’or a été lancée par la tenue d’une messe d’action de grâce. C’était à la chapelle du Collège catholique Père Aupiais de Cotonou. Lors de la messe, Mgr Roger Houngbédji a déclaré que les 50 ans qui s’ouvrent devant la communauté Feu nouveau est un défi à relever. « Je rêve d’une jeunesse béninoise enflammée pour la cause du Christ afin de rayonner de sa clarté dans la vie de notre pays. Nous sommes des fils et fils d’une même famille. Vivons dans la paix, la joie, le bonheur pour le rayonnement de notre église et notre pays », a-t-il exhorté. A sa suite, le représentant des jeunes Fn, a invité l’assistance à se poser des questions sur la préservation de l’héritage. « Excellence Monseigneur Roger Houngbédji, Feu nouveau est une grâce, un trésor de l’Esprit Saint pour l’Église du Bénin. Cependant, il importe de nous poser ces questions: Comment la communauté est-elle gardée aujourd’hui ? Comment est-elle entretenue aujourd’hui ? Comment la transmission de cet héritage a-t-elle été assurée de génération en génération jusqu’à ce jour ? », a-t-il fait savoir. A l’en croire, ces interrogations méritent une réponse, aussi bien des frères de la base active de la communauté que des aînés, laïcs, religieux, religieuses, pasteurs. Il a par la suite peint le tableau actuel de la communauté. « Actuellement, le tableau de bord de la communauté Feu Nouveau allume des voyants jaunes et annonce un potentiel danger. Si rien n’est fait, les voyants rouges pourraient s’allumer », a déploré Gilles Roméo Kpossou, membre de l’Equipe diocèse. Il a pour finir invité les jeunes, les aînés et les pasteurs, à se mettre ensemble pour définir avec l’Esprit Saint, les orientations idoines pour le temps présent et pour l’avenir de la communauté Feu Nouveau. Après l’eucharistie, une agape fraternelle est venue mettre fin à la journée. Outre cela, les Pères Pierre Legendre, Claude Templé, la sœur Rose-Marie Boulier, étaient en communion avec les membres de la communauté Feu nouveau. De plus, cette messe d’action de grâce commémorant les 50 ans d’existence de la communauté Feu nouveau a été marquée par un message d’amour et d’espoir de sœur Monique Matton, fondatrice de la communauté, vivant à Lille en France, «Chers jeunes du Feu Nouveau du Bénin! Avec vous, je rends grâce à Dieu pour ce qu’il a fait en vous et autour de vous. 50 ans d’existence. C’est dans la Parole de Dieu, savourée, méditée, contemplée, qu’on trouve les gestes et l’exactitude de l’amour qui sort du cœur du Christ, car sa mission est un feu en nous qui ne s’éteint jamais. Tous les jours, je prie pour vous en disant au Père : Je te confie les Feu Nouveau, continue l’œuvre de tes mains, qu’ils restent à l’écoute de ton cœur et qu’ils annoncent l’Évangile par la parole et les actes. Enrichis-les de ta parole, de ton Esprit de feu et d’amour. Mets en eux les dons et charismes nécessaires pour l’avancement de ton règne. Qu’ils soient la joie de ton cœur. Merci pour l’Église du Bénin qui, aujourd’hui, aide l’Église de France et d’Europe pour une nouvelle évangélisation. Soyez des Feu Nouveau illuminés, réchauffez les pauvres et les blessés de la vie. Proposez le feu de la fraternité, d’amour et de tolérance. Brûlez d’amour dans la prière pour Jésus. Soyez un feu de joie. Je vous aime. Vous vivez toujours dans mon cœur », a déclaré Monique Matton.
Lonny Euloge Atindogbé