La 3ème edition du Festival international des arts (Sin’Art) organisé par le Centre culturel de rencontre international John Smith a été officiellement lancée le mercredi 29 octobre 2025, à Ouidah. A cette occasion, le public a été gratifié de grandes performances artistiques annonçant les Vodun days 2026.
Encore quelques semaines pour le coup d’envoi de la 3ème edition des Vodun days mais les couleurs sont déjà annoncées par le Festival international des arts (Sin’Art) qui a été lance le mercredi 29 octobre 2025, dans la cité touristique de Ouidah. Placé sous le signe du recouvrement de l’identité culturelle africaine, l’événement ambitionne de faire de Ouidah un carrefour de la création et du dialogue des civilisations. Dans son message, René Gnida, représentant du maire de Ouidah, assure que le Sin’Art s’inscrit dans une dynamique nationale de renaissance artistique. Après avoir insisté sur l’importance d’investir dans la jeunesse et la créativité, le premier adjoint au maire de Ouidah a fait savoir que le festival illustre la volonté du Bénin de faire de la culture un levier de développement durable, un outil d’unité nationale et un moteur de rayonnement mondial. Janvier Nougloi, directeur du Centre culturel de rencontre international John Smith, a présenté la vision et les activités du centre. Il a ensuite mis l’accent sur la performance des jeunes artistes. Des prestations de danse, de théâtre, de musique, de cirque et même la parade de masques sacrés et profanes ont agrémenté le coup d’envoi de Sin’Art 2025. Procédant au lancement du festival, la représentante du ministre du Tourisme, de la culture et des arts estime qu’en mobilisatnt à Ouidah, des artistes venus d’Afrique, d’Europe et des Caraïbes, le Sin’Art fait résonner, bien au-delà des frontiers béninoises, le chant universel de la création. « Il devient un espace de respiration et de rencontre où les imaginaires se répondent, où les différences se fécondent, et où l’art s’affirme comme langage commun de l’humanité », a affirmé Gwladys Gandaho. Outre son rayonnement international, souligne la directrice adjointe de cabinet du ministre du Tourisme, de la culture et des arts. « Au-delà de son rayonnement international, cet événement s’inscrit dans la dynamique nouvelle qui transforme aujourd’hui le paysage culturel béninois. Notre pays vit une renaissance artistique : les initiatives se multiplient, les festivals se professionnalisent, les artistes s’affirment, et de nouvelles infrastructures voient le jour », a souligné la représentante du Mtca. Elle avance que cette vitalité traduit une volonté politique assume. Pour elle, en offrant aux créateurs un espace de visibilité et d’échange, le Sin’Art favorise la mobilité artistique, la circulation des œuvres et des idées, et contribue à bâtir une économie créative béninoise, ouverte, inclusive et innovante. « Il confirme le rôle du Bénin comme terre d’inspiration, d’hospitalité et de dialogue interculturel », a déclaré Gwladys Gandaho. Elle a par ailleurs réaffirmé l’engagement du Mtca à accompagner le Centre culturel international de rencontre John Smith dans cette œuvre de tissage et de transmission.
Odi I. Aïtchédji



















