(Il rend hommage à son feu père)
Le journaliste Martial Agoli-Agbo a lancé son premier ouvrage intitulé »Lendemain Corrompu », le samedi 22 mars 2025 à Porto-Novo, sous le haut parrainage de Latifu Moubaracou, chef du premier arrondissement de la ville. Rendant hommage à son feu père qui continue de guider ses pas, selon ses propos, il a appelé les jeunes africains surtout les orphelins à croire en leurs chances pour gagner leur avenir.
Devant un parterre de journalistes, parents, alliés et amis, le journaliste Martial Agoli-Agbo, a présenté son premier bébé littéraire dénommé »Lendemain Corrompu ». Dans cet ouvrage de 15 chapitres, l’écrivain a montré que les jeunes et surtout les orphelins peuvent surmonter leurs difficultés, même après la mort de leur père ou de leur mère. Les invitant à la bravoure, il soutient que ces morts peuvent être leurs guides, même dans l’au-delà. L’auteur du livre a mis un accent particulier sur son feu père pour convaincre le public. « Vous avez des jeunes qui se retrouvent sous les ponts. Ce n’est pas leur faute. Peut-être que leur père ou leur mère a quitté ce monde. Ils n’ont trouvé personne pour les guider. Voilà, en fait, la réalité de cet ouvrage. J’invite les jeunes africains, en général, et les jeunes béninois, en particulier, à savoir que, même si l’on tend vers l’échec, on peut se relever…», a-t-il déclaré. Venant à sa propre expérience d’orphelin de père, Martial Agoli-Agbo a montré comment il a réussi. « Moi, en fait, la chance que j’ai est que je me suis toujours dit une chose : mon père est toujours avec moi. Il est la lumière qui me guide, la voix qui me parle. Quand je lui parle, il m’écoute. C’est cette voix qui m’a fait porter en triomphe, puisque j’ai décidé de relever deux défis dans ma vie. Le premier, c’est de sortir un album. Quand j’étais chef d’orchestre des Gazapards au lycée Béhanzin, je me suis dit que je sortirai un album. C’est cette voix qui m’a poussé à sortir mon premier album en 2012. Beaucoup ne savent pas que je suis aussi artiste-musicien grâce à la voix intérieure de mon père. Le second défi est cet ouvrage que je suis en train de lancer. Je prends toujours conseils auprès de mon père. J’invite les jeunes à savoir que, même s’ils perdent leur mère ou leur père, à continuer de leur parler. Nous ne voyons pas Dieu à qui nous parlons et il nous accompagne. Nos morts sont auprès de Dieu et eux aussi sont des anges. L’échec n’est pas pour nous, c’est la victoire qui est la vôtre. C’est cela que je retrace dans cet ouvrage de 15 chapitres…», a-t-il conclu. Le journaliste Geoffroy Missahogbé, le chef du premier arrondissement de Porto-Novo et plusieurs personnalités ont félicité l’auteur du livre pour son courage. Une séance de dédicace a mis fin à la cérémonie.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)