La sécurisation des frontières maritimes et terrestres du Bénin préoccupe le gouvernement béninois. C’est dans ce cadre qu’un projet de surveillance des frontières maritimes et terrestres du Bénin a été officiellement lancé hier, mardi 06 septembre 2022. Négocié par le chef de l’Etat, Patrice Talon, lors de sa visite en 2018 en Norvège, le projet consiste à sécuriser les frontières maritimes et terrestres du Bénin afin d’optimiser les recettes de manière à mieux construire le Bénin. Il est piloté par la société norvégienne Vissim A.s.
Sécuriser les frontières maritimes et terrestres du Bénin à travers la surveillance. C’est l’objectif du projet de surveillance des frontières maritimes et terrestres du Bénin lancé le mardi 06 septembre 2022. Selon le représentant du président du Comité de suivi, Armand Ologoudou, ce projet s’inscrit dans la droite ligne de la vision du chef de l’Etat Patrice Talon et de son gouvernement, d’optimiser les recettes de manière à mieux construire le pays. Il contribuera à protéger les petits pêcheurs béninois contre les attaques, de se conformer à la réglementation du système mondial de sécurité de détresse en mer de l’organisation maritime internationale, notamment en assurant des communications radio-maritimes de bonne qualité pour le traitement des messages de détresse reçus ainsi que la coordination des activités de recherche et de sauvetage en mer. En ce qui concerne les frontières méridionales du Bénin, Kraké et Hillacondji, elles seront également surveillées à travers ce projet de manière à améliorer la sécurité et réduire la contrebande.
La société norvégienne Vissim A.s., mondialement connue comme leader dans la conception des logiciels de surveillance maritime, a été identifiée en raison de son expérience, pour fournir des solutions de pointe au Bénin dans le cadre de la protection de toute sa façade maritime ainsi que de certaines de ses frontières terrestres. Les solutions proposées par la société Vissim A.s. prennent également en compte le déploiement de radars appropriés le long de la côte béninoise, de Grand-Popo à Sèmè-Kraké et ce, jusqu’à la Zone économique exclusive, afin de mieux lutter contre la pêche illégale et autres activités répréhensibles des bateaux mouillant dans les eaux.
Un centre de surveillance construit à la fin du projet
Un centre de contrôle destiné à la surveillance des frontières maritimes et terrestres (Kraké et Hillacondji) du Bénin sera construit à la fin de ce projet qui est d’une durée de 15 mois. C’est ce qu’a déclaré Théophile Nounagnon, administrateur à la société Vissim A.s. au Bénin. « A la fin, nous allons construire à Cotonou à Akpakpa, un centre de contrôle et depuis ce centre, nous pouvons visualiser tout ce qui se passe sur la mer pour prévenir les attaques des pirates et tout ce qui se passe au niveau de nos frontières terrestres à savoir Hillacondji et Kraké. C’est un projet qui va durer 15 mois », a-t-il conclu.
Léonce Adjévi