Dans les écoles primaires publiques, les manifestations festives sont désormais interdites. Ainsi en a décidé le ministre des enseignements maternel et primaire. Selon Salimane Karimou, les baptêmes, mariages, communions, décès, cultes, etc. ne représentent aucune valeur éducative pour l’école. Or, en complicité avec les chefs d’établissement, l’espace scolaire est utilisé à ces fins au mépris des textes. « Il est évident que de tels agissements incomparables avec la mission de l’école vont à l’encontre de la volonté du gouvernement qui œuvre au quotidien pour réduire les cérémonies ruineuses afin de garantir un développement harmonieux de Bénin et freiner par la même occasion, en cette période de crise sanitaire généralisée de la propagation du Covid-19 où le risque de contamination est élevé lors des grands regroupements et manifestations », indique-t-il avant de marteler que son département ne saurait s’accommoder à ces pratiques et les tolérer pendant longtemps.