Invité à Cotonou par Monange Promotions de Sosthène Sèflimi pour animer une formation de haut niveau en Marketing sportif, du 6 au 9 juillet 2021, l’expert français Vincent Chaudel, dans cet entretien, fait l’historique du projet et expose les thématiques qui seront abordées de même que sa méthodologie.
Comment s’est mis en place le projet de formation en Marketing sportif au Bénin ?
C’est suite à des échanges avec Jean-Marc Adjovi-Boco que je connais depuis de longues dates. J’ai eu du plaisir à accompagner le projet Diambars qui a eu un pont d’encrage au Sénégal mais qui va bien au-delà du Sénégal et qui se diffuse dans toute l’Afrique et même en Europe, en France en particulier. A l’initiative de Sosthène Sèflimi, le Directeur général de Monange Promotions, et du Conseiller Jean-Marc Adjovi-Boco, je viens donc au Bénin pour animer du 6 au 9 juillet 2021, des demi-journées de formation en Marketing sportif.
Quel est votre parcours dans le domaine de formation en Marketing sportif ?
Sur le sujet, j’ai eu l’occasion de mener des formations et des missions dans différents pays du monde, dans les pays du Golf, ou dans les pays du Maghreb notamment, en Europe et en France, j’ai pu travailler avec la Commission européenne notamment sur la problématique de formation des sportifs et autour du sport professionnel, sur les problématiques du droit télé, sur les problématique de réalisation de format des compétitions, sur les politiques publiques des collectivités, sur les infrastructures.
Quelles sont les thématiques qui seront abordées au cours des quatre journées de formation ?
Nous allons commencer avec les bases de l’économie du sport et de ses spécificités. Il s’agira de faire comprendre aux participants, en quoi le sport est particulier, le sport en général; le sport que l’on pratique et aussi le sport qu’on regarde; le sport business. Une autre thématique sera l’économie spécifique du football au niveau international, comprendre comment ça fonctionne, pourquoi le sujet de la formation est un élément clé et un levier de développement pour l’Afrique en général et le Bénin en particulier. On essayera aussi de creuser le sujet de la relation du Sport et les médias notamment les médias sociaux, le digital d’une façon générale qui est une vraie source de développement et une vraie opportunité pour l’Afrique de créer du lien avec sa diaspora. Le dernier point qui sera les sociétés sportives, la relation aux territoires, aux collectivités. Ce que l’on peut faire au niveau du sport qu’on pratique mais aussi au niveau du sport que l’on regarde. Un joli programme qui je l’espère vous intéressera autant qu’il me passionne.
Quels sont réellement les objectifs assignés à cette formation ?
L’ambition est d’accompagner les réformes engagées par le gouvernement du Bénin en créant une dynamique au sein du pays pour embarquer les différents acteurs, les différents maillons de la chaîne du sport.
Le sujet n’est pas d’organiser quatre demi-journées de formation, pour délivrer des diplômes, mais pour accompagner les acteurs béninois locaux dans leurs réflexions qui, pour une collectivité, voir comment utiliser le sport en termes de politique sportive, en termes de politique publique pour animer la cité, pour la valoriser, pour développer l’esprit de santé, qui pour un annonceur, voir comment s’engager auprès d’un sportif, d’un club, d’une Ligue, d’une Fédération et voir ce qu’il peut en faire et comment l’exploiter au mieux. Des éléments concrets qui amèneront, je l’espère, de nombreuses initiatives dans les semaines, mois à venir pour développer le sport et son économie au Bénin.
Quel sera le format de la formation ?
On attend une centaine de personnes. Le format est donc forcément un peu plus particulier, qui va au-delà des classes d’étudiants que je peux avoir avec une trentaine de personnes à chaque fois, ou des conférences que j’ai pu animer ou je peux avoir 100, 200 ou 300 personnes mais plutôt sur un format d’une heure. L’idée est d’avoir quelque chose d’interactive qui permet à chacun de s’exprimer, d’être plus dynamique puis de repartir avec des idées, des informations qui leur seront utiles. Une mi-temps d’intervention, plutôt descendante avec de l’interactivité, avec une solution web, qui permet de poser des questions et à la salle de réagir. Et puis, une deuxième mi-temps, de questions-réponses qui permettra à chacun de poser ses questions et pour moi, d’essayer de répondre au mieux.