En dépit des nombreux efforts déployés par le gouvernement pour faire de Cotonou, une ville phare et une vitrine du pays, la recolonisation des espaces publics, la pollution sonore, la mendicité, la vente à la sauvette, l’installation anarchique des entrepôts d’essence de contrebande et autres travers continuent d’y avoir droit de cité. Autant d’actes d’incivisme qui semblent annihiler les efforts et les investissements déployés au profit de l’embellissement et de la modernisation de la ville capitale. A la faveur de la session mensuelle du Comité départemental de sécurité tenu mardi 20 août 2024, par la préfecture du Littoral, un point des opérations entreprises contre ces différents actes d’incivisme a été fait. A cette occasion, le préfet Alain Orounla s’est indigné de ce que les autorités chargées de la répression aient baissé la garde dans les opérations d’assainissement de la ville de Cotonou. On se rappelle en effet que des actions parfois musclées avaient été engagées contre les citoyens indélicats qui s’illustrent dans l’occupation anarchique des espaces publics, la pollution sonore, la mendicité, la vente à la sauvette, l’installation anarchique des entrepôts de vente d’essence de contrebande et autres articles. Les opérations de déguerpissement engagées contre les auteurs de ces pratiques avaient abouti à l’interpellation de plusieurs contrevenants et certains avaient même été présentés au procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Au regard des décisions issues de la réunion tenue mardi dernier, on peut sans se tromper dire qu’une nouvelle saison de répression est en téléchargement contre les indélicats qui s’illustrent dans ces actes d’incivisme de nature à saboter les efforts du gouvernement dans la modernisation de la ville métropole.
Gabin Goubiyi