La lutte contre la corruption n’est pas un vain sous le Nouveau départ. Au nom de la bonne gouvernance, le président Patrice Talon laisse la justice faire son travail. Contrairement aux pratiques qui ont cours sous les précédents régimes où les caciques corrompus n’étaient pas inquiétés, ce temps est révolu aujourd’hui au Bénin. Même en fin de mandat, les proches du chef de l’Etat continuent d’être interpellés pour répondre des faits à eux reprochés.
Avec le président Patrice Talon, on répond toujours de ses actes. C’est ce qu’il convient de dire à propos des derniers développements sur les affaires de corruption au Port de Cotonou et à la mairie d’Abomey-Calavi. Plusieurs personnalités connues y sont impliquées. Il y a même des proches du chef de l’Etat. Et pourtant certains ont été écoutés par la Brigade économique et financière (Bef), d’autres y sont encore. Et à l’allure où vont les choses, ils devront en répondre devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). On l’aura compris, il ne faut surtout pas compter sur une certaine magnanimité du président Patrice Talon, ni sur sa compassion à l’égard de ses proches impliqués pour commettre des impairs. Beaucoup de cas depuis le début du mandat nous ont édifiés là-dessus. Ainsi, malgré qu’il soit en fin de mandat et candidat à sa propre succession, le chantre du Nouveau départ continue de faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Sous les régimes précédents, le fait d’être de la mouvance présidentielle était suffisant pour ne pas être inquiétés. Désormais, ce passé est révolu. Fini l’impunité. Place à la bonne gouvernance. Que les cadres de l’administration et les politiciens se le tienne pour dit.