L’Ong Racines en collaboration avec Enda santé ont organisé un panel international sur les interventions auprès des populations vulnérables au Vih/Sida dans un contexte difficile en Afrique de l’Ouest et au Sahel. C’était le jeudi 05 décembre 2024, à Cotonou.
La lutte contre le Vih/Sida demeure un défi en Afrique de l’Ouest et au Sahel. En vue d’échanger sur les défis et de partager les expériences, l’Ong Ong Racines et Enda santé ont organisé un panel international sur les interventions auprès des populations vulnérables au Vih/Sida dans un contexte difficile en Afrique de l’Ouest et au Sahel. L’initiative de ce panel, assure Arsène Adiffon, directeur exécutif de l’Ong Racines, s’inscrit dans le cadre des activités du Comité régional de pilotage (Crp) du programme Feve impulse (Frontières et vulnérabilités au Vih) mis en œuvre dans 10 pays dont le Bénin et financé par le Grand-Duché du Luxembourg. Dr Fatou Maria Dramé, directrice adjointe de Enda santé, souligne que les situations conflictuelles en Afrique de l’Ouest surtout au Sahel génèrent beaucoup de fragilités. Elle relève les cas de fermeture d’écoles et de centres de santé soulignés par la délégation du Burkina Faso. La directrice adjointe de Enda santé estime également que le contexte difficile est lié à la stigmatisation, à la discrimination à la problématique d’accès aux sources de financement des Organisations de la société civile. Représentant la secrétaire exécutive du Conseil national de Lutte contre le Vih/Sida, la Tuberculose, le Paludisme (Cnls-Tp), Dr Hervé Gbegnide souligne que 77 000 personnes vivent avec le Vih/Sida et 1300 nouvelles infections sont enregistrées en 2024, et la prévalence est de 0,18 % dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans. Ce qui constitue un progrès, comparativement à 10 années en arrière, même si des défis restent à relever. Faut-il le rappeler, ce panel de discussion s’est tenu dans le cadre de la réunion du Comité régional de pilotage (Crp) du programme Feve impulse.
Odi I. Aïtchédji