1.000 membres des Forces de défense et de sécurité (Fds) ont été outillés du 13 au 23 novembre 2024 sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et les conflits lies à la transhumance, y compris le respect des droits humains notamment ceux des peulhs exposés au recrutement des groupes terroristes. Les sessions de formation ont eu lieu dans les Communes de Parakou, Nikki, Kandi, Malanville pour les départements de l’Alibori et du Borgou, et de Djougou, Natitingou, Tanguiéta, Kouandé pour les départements de l’Atacora et de la Donga. Pour leur mise en œuvre, il a été organisé des modules de deux jours de renforcement de capacités à l’endroit des bénéficiaires. Il y a eu au cours de chaque session de formation quatre communications dont la première a porté sur : « Extrémisme violent et terrorisme au Bénin : Enjeux et stratégies de prévention et de lutte ». Les participants ont bénéficié également des éléments de langages et des bonnes pratiques. Conduites simultanément par deux équipes de formateurs dans les 16 Communes bénéficiaires du projet, les formations se sont tenues dans les Communes proches des positions des bénéficiaires pour faciliter leur retour au poste. Les participants ont été regroupés selon la proximité des Communes. Ainsi, pour le département du Borgou, les sessions se sont tenues à Nikki et Parakou. Pour l’Alibori, les sessions ont eu lieu à Malanville centre et à Kandi. En ce qui concerne l’Atacora, les modules ont été dispensés à Natitingou, Tanguiéta et Kouandé et pour la Donga à Djougou. Les bénéficiaires aux différentes sessions sont venus des Directions départementales de la Police républicaine (Ddpr), des unités spécialisées de la Police républicaine, des Commissariats centraux et d’arrondissement, des Forces armées béninoises (Fab), des Eaux, forêt et chasse, du Groupement national des sapeurs-pompiers et de la Douane.
Serge Adanlao