Marathon international pour la lutte contre le Vih/Sida : Une 18ème édition déroulée autour du sport, solidarité et sensibilisation

Alliant sport, solidarité et sensibilisation, la 18ème édition du Marathon international pour la lutte contre le Vih/Sida a été courue le 1er décembre 2024. Sur le corridor partant du Palais des Congrès pour le carrefour « Club des rois » en aller et retour, un nombre considérable d’athlètes a porté le message d’éveil de conscience de l’Ong Association groupe sans frontières (Agasf) en partenariat avec le ministère de la Santé au Bénin.

Commémorant l’édition 2024 de la Journée internationale de la lutte contre le Vih/Sida, cet événement placé sous le signe de la sensibilisation et de l’engagement, a réuni 18 athlètes passionnés, dont 12 hommes et 6 femmes. Sur une distance de vingt-deux (22) kilomètres, ils se sont défendus pour faire connaître les meilleurs de cette 18ème édition de la compétition. Ainsi, chez les messieurs, Yacoubou Tchoumon a surclassé la concurrence s’imposant sur la plus haute marche du podium avec un chrono de 53 minutes et 56 secondes. « Cette victoire représente une étape importante dans ma carrière. Je continuerai à travailler dur pour viser encore plus haut », a confié le grand vainqueur. Par ailleurs, il indique que la compétition a été d’un niveau élevé avec des athlètes qui veulent se faire visiblement un nom dans l’arène du marathon béninois. Jean Baptiste Hounyè (54’31″2) et Idrissou Agani (55’06″6) sont respectivement 2ème et 3ème dans cette catégorie masculine. Le challenge n’a pas été des moindres dans la catégorie féminine remportée par Colette Ayadé avec un chrono de 1 heure, 4 minutes et 55 secondes. « C’est une grande fierté de participer à une course porteuse de sens. Je suis motivée à améliorer encore mes performances », a-t-elle fait savoir. Aussi, a-t-elle illustré la compétition comme un tremplin pour préparer le championnat national et autres compétitions d’envergure. Avec un chrono de 1 heures 08’39 », Ruffine Sonon s’est offert la médaille d’argent récompensant la deuxième place devant la médaille de bronze de Jacqueline Tchénavè (3ème, 1h 09’11 »).

Christophe Zannou satisfait et reconnaissant  

L’organisation de cette compétition par l’Ong Agasf vise à accompagner le gouvernement béninois dans sa dynamique de préserver la santé de tous ses citoyens. « Mon objectif est d’organiser ce marathon international pour accompagner la vision du chef de l’État Patrice Talon. Dans notre creuset, nous avons constaté qu’il y a souvent un manque de sang au Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu) Hubert Maga de Cotonou. C’est alors que nous avons décidé d’organiser une campagne de don de sang à travers ce semi-marathon international pour sauver des vies humaines », a martelé Christophe Zannou, président de l’Ong Agasf. Pour lui, allier sport et sensibilisation est une manière unique d’unir les communautés autour d’une cause commune. « Nous remercions tous les participants et promettons une édition encore plus grandiose l’année prochaine », s’est-il engagé. Il faut noter que les vainqueurs des différentes catégories, ont été récompensés avec des médailles et des primes allant jusqu’à 100 000 francs Cfa. Un symbole de reconnaissance à juste valeur, de la performance des participants. C’est aussi une belle manière d’encourager davantage de personnes à s’investir dans des initiatives similaires.

K. B. S. (Coll)