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Accueil Société

Marches modernes au Bénin : Un gisement fécond de solutions pérennes

La Rédaction par La Rédaction
27 octobre 2025
dans Société
Durée de lecture : 8 mins de lecture
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Marches modernes au Bénin : Un gisement fécond de solutions pérennes

Le gouvernement accorde plus de dignité aux vendeuses des marchés du Bénin...

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Les marchés modernes en plein essor, s’inscrivant dans une démarche de modernisation et d’amélioration des conditions de vente et d’achat. Ces marchés, construits selon des normes internationales, offrent un cadre plus hygiénique, sécurisé et confortable pour les commerçants et les clients.  

La construction de marchés modernes au Bénin offre de multiples avantages pour le commerce. Ces infrastructures permettent aux producteurs agricoles de commercialiser leurs produits dans des conditions optimales, tout en offrant aux consommateurs un espace de vente sécurisé et hygiénique. Le commerce des produits issus des exploitations agricoles est un secteur important qui concerne la vente et l’échange de produits agricoles et de services ruraux. Il comprend la production, le stockage, la transformation, la distribution et la vente de ces produits.   Il représente une source de revenus importante pour les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires, les exportateurs et les gouvernements. En effet, en 2019, les travaux de construction des neuf (09) marchés urbains ont été confiés à l’entreprise Itb. En avril 2022, ces travaux ont atteint un taux d’exécution de 80%. Le 1er décembre 2023, il a été annoncé la fin de la première phase de ce projet et les populations s’impatientaient quant à leur mise en service. Il faut noter que ces marchés entièrement modernes font partie du vaste projet de construction de 35 marchés urbains et régionaux ainsi qu’inscrit dans le Programme d’actions du gouvernement (Pag 2016-2021). L’objectif principal est d’offrir des espaces modernes et plus adaptés aux usagers pour faire leur commerce.

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Ainsi, la construction de marchés modernes facilite la commercialisation des produits agricoles. Ces infrastructures regroupent plusieurs acteurs dans un même lieu, ce qui favorise la mise en place d’une offre diversifiée. Les commerçantes  peuvent ainsi proposer différents types de produits agricoles, tels que des fruits, des légumes, des céréales, ou encore du poisson. Les consommateurs ont ainsi une multitude de  choix et peuvent trouver tous les produits dont ils ont besoin au même endroit. De plus, si ces marchés modernes bénéficient de meilleures conditions de stockage et de conservation des produits agricoles, cela permettra de préserver la qualité des denrées et de réduire les pertes post-récoltes. Les agriculteurs peuvent donc proposer des produits frais et de qualité aux consommateurs, ce qui favorise leur fidélisation. Tout en espérant que ces marchés seraient équipés de zones de lavage, de toilettes et de points d’eau potable, cela garantit des conditions d’hygiène optimales pour les vendeurs et les clients.

Optimiser les revenus

La construction de marchés modernes renforce la confiance entre les producteurs et les consommateurs. En créant un espace de vente officiel, réglementé et contrôlé, les agriculteurs peuvent prouver la traçabilité de leurs produits et leur engagement envers la qualité. Les consommateurs ont ainsi la garantie d’acheter des produits issus d’une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement. Cette confiance renforcée permet aux agriculteurs de fidéliser leur clientèle et d’augmenter leurs ventes. De plus, cela favorise le développement économique local. Ces infrastructures créent de l’emploi pour les vendeurs, les gardiens, les caissiers et autres travailleurs, ce qui contribue à réduire le chômage dans la région. De plus, ces marchés permettent aux agriculteurs d’optimiser leurs revenus en vendant directement au consommateur, sans passer par des intermédiaires.

En résumé, ces marchés modernes apportent au Bénin de nombreux avantages pour le commerce. La deuxième phase du projet qui va s’opérer a pour objectif de renforcer la dynamique de modernisation des infrastructures marchandes, en vue d’offrir un meilleur confort aux acteurs et usagers de ces lieux d’échanges commerciaux. Cela va favoriser une accélération de l’aménagement urbain dans les localités d’implantation.

Justice aux vendeuses des marchés

Grâce à une volonté politique affirmée du président Patrice Talon, les marchés modernes ne sont plus de simples lieux d’échanges : ils sont devenus des espaces dignes, organisés, sécurisés, intégrés à la dynamique de développement urbain et régional. Ces infrastructures traduisent une ambition partagée : celle de faire du commerce local un pilier du développement économique et social.

Selon la directrice de l’agence nationale de gestion des marchés (Anagem) Loisel Kiniffo, entre le 15 juin 2024, date d’ouverture du premier marché moderne et le 17 juillet 2025, 15 marchés modernes ont été ouverts y compris le marché de Hlazounto à Cotonou, portant à des milliers le nombre de bénéficiaires directs de cette vision. A ce jour, 14 472 marchands y sont installés, dont 99 % de femmes, véritables piliers de notre économie appréciée tant au plan national qu’international. Mais au-delà de l’activité commerciale, ces marchés sont devenus de véritables centres de vie et de développement. Environ 800 emplois directs ont été créés, en priorité au profit des filles et fils du terroir, à travers les services d’entretien et de sécurité avec un fort engagement en faveur de la protection sociale. Les marchés sont désormais des espaces bien gérés, attirant non seulement les commerçants, mais aussi de nombreux autres acteurs désireux d’y mener leurs activités. Les marchés abritent des sessions régulières d’éducation financière, de sensibilisation en santé et nutrition, des animations culturelles ainsi que des campagnes de sensibilisation sur les instruments de mesure, le tri des déchets, ou encore des formations sur la détection de faux billets. Les marchés modernes sont bien plus que des centres de commerce : ce sont des pôles de développement humain, économique et culturel, des plateformes structurées, vivantes, inclusives, où la dignité des marchands est renforcée, leur sécurité assurée, leur avenir mieux préparé.

Une nouvelle ère

Dès juillet 2025, les marchés urbains et régionaux du Bénin, symboles éclatants de la modernisation impulsée par le gouvernement actuel, s’apprêtent à révolutionner leur modèle économique. En effet, dans une démarche audacieuse visant à assurer la pérennité de ces infrastructures flambant neuves, les commerçants seront désormais invités à s’acquitter d’une redevance quotidienne de 600 francs CFA. Cependant, une particularité s’applique aux poissonniers et aux bouchers : leurs activités, nécessitant des aménagements spécifiques, engendreront un supplément de 100 francs. Ces marchés, fruits d’un investissement colossal de plus de 100 milliards de francs Cfa, incarnent la vision d’un Bénin résolument tourné vers la modernité. De fait, de Cotonou à Parakou, en passant par Djougou et Natitingou, pas moins de 35 infrastructures ont été édifiées ou rénovées, offrant des conditions de travail optimales aux commerçants. Équipés de commodités dignes des standards contemporains – éclairage, adduction d’eau, systèmes d’assainissement –, ces espaces ambitionnent de redynamiser le commerce local tout en insufflant une nouvelle vitalité aux centres urbains.

Loyer journalier

Effectivement, l’introduction de ce loyer journalier, bien que modeste en apparence, répond à une logique implacable : garantir l’entretien et la durabilité de ces édifices. Ainsi, selon les autorités, les recettes collectées permettront de couvrir les frais d’exploitation, d’assurer la propreté des lieux et de maintenir leur attractivité. Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, rassure avec fermeté : le gouvernement a mené des consultations inclusives avec les commerçants, fixant la redevance, initialement proposée entre 300 et 700 francs Cfa, à un montant raisonnable, bien en deçà des 30 000 francs Cfa mensuels que certains craignaient.

Néanmoins, l’annonce d’une surtaxe de 100 francs Cfa pour les vendeurs de poissons et les bouchers a suscité quelques murmures. Ces métiers, par leur nature, exigent des installations spécifiques – chambres froides, systèmes de drainage, normes sanitaires strictes – qui justifient, selon les autorités, cet ajustement tarifaire. En revanche, si cette mesure vise à refléter les coûts réels de fonctionnement, elle n’en demeure pas moins un défi pour ces commerçants, souvent confrontés à des marges bénéficiaires ténues dans un contexte économique marqué par une inflation persistante et une hausse des prix des denrées. Pourtant, au cœur des allées animées de ces marchés, l’optimisme n’est pas totalement éclipsé. Les commerçants, conscients des avantages offerts par ces infrastructures modernes – meilleure visibilité, sécurité accrue, afflux de clients –, perçoivent cette redevance comme un investissement dans leur avenir. « Ces nouveaux marchés attirent plus de monde et les conditions sont incomparables », confie une vendeuse de légumes à Parakou, tout en nuançant : « Mais 600 francs par jour, c’est une somme qu’il faudra intégrer dans nos calculs. »

Le gouvernement à l’écoute

Cependant, cette initiative, si elle témoigne de la volonté du gouvernement de structurer l’économie informelle, n’échappe pas aux critiques. Certains commerçants, particulièrement les plus modestes, craignent que cette charge quotidienne ne fragilise leurs revenus, déjà érodés par la cherté de la vie. À titre d’exemple, en 2022, le marché de Dantokpa à Cotonou voyait les prix de l’arachide ou du mil doubler en quelques mois, une tendance qui n’a fait que s’accentuer. Dans ce contexte, l’ajout d’une redevance, même modique, pourrait accentuer les pressions sur les petits commerçants. C’est pourquoi le gouvernement, conscient de ces enjeux, insiste sur le dialogue. Les consultations en cours visent à ajuster les modalités de paiement pour préserver l’accessibilité de ces espaces. Des propositions émergent, comme des abonnements mensuels plafonnés à moins de 20 000 francs CFA, ou encore des exonérations temporaires pour les commerçants les plus vulnérables. Cette approche, qui se veut pragmatique, illustre la recherche d’un équilibre entre la nécessité de rentabiliser les investissements publics et celle de soutenir une population commerçante essentielle à l’économie béninoise. Plus qu’une simple question financière, cette mesure cristallise une ambition plus large : faire des marchés du Bénin des pôles d’attractivité économique et sociale. En effet, en modernisant ces espaces, le gouvernement aspire à désengorger les centres villes, à réduire l’insécurité et à stimuler la création d’emplois connexes. Les marchés, conçus comme des « organes vivants » selon les architectes d’Arte Charpentier, ne se contentent pas d’être des lieux d’échange ; ils deviennent des repères dans le tissu urbain, catalyseurs d’un renouveau citadin.

En somme, avec juillet 2025 qui se profile, tous les regards sont tournés vers ces nouveaux marchés béninois, où l’effervescence des étals se mêle aux espoirs et aux défis d’une nation en pleine mutation. Si la redevance journalière de 600 francs Cfa, assortie d’un supplément pour certains, symbolise le prix à payer pour la modernité, elle incarne avant tout une invitation audacieuse à repenser le commerce comme un puissant moteur de progrès partagé. Reste à savoir si cette vision novatrice saura s’enraciner durablement dans le quotidien des commerçants, véritables artisans de l’âme vibrante des marchés béninois.

Sergino Lokossou

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