La salle de conférence de la Direction départementale de la santé (Dds) a abrité, le jeudi 30 mars 2023, l’atelier de planification des activités des Centres de promotion sociale (Cps) et des Directions départementales des affaires sociales et de la microfinance (Ddasm). Présidée par le Secrétaire général (Sg) du Ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm), cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à l’égalité du genre phase une (Paeg1).
Les Centres de promotion sociale (Cps) et les Directions départementales des affaires sociales et de la microfinance (Ddasm) ont la feuille de route des activités à réaliser dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à l’égalité du genre phase 1 (Paeg1). Elle été élaborée à l’issue d’un atelier de planification qui s’est tenu à Abomey. Dans son mot de bienvenue, Sakinatou Gambari Imorou, épouse Adégoutè, la Ddasm Zou, s’est réjouie du choix porté sur son département pour abriter une rencontre aussi importante. A en croire ses propos, elle est venue à point nommé dans la mesure où, les activités du Paeg1 permettront de réduire dans le Zou, les cas de Violences basées sur le genre (Vbg) où la Commune de Za-kpota vient en tête avec 1168 cas l’année écoulée. En procédant à l’ouverture des assises, le Secrétaire général (Sg) du Ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm) a rappelé que le Paeg1 est né sur les cendres de Récafem, qui pendant 17 ans, a travaillé sur diverses thématiques en lien avec les orientations stratégiques du Masm. Au bilan, les indicateurs ont révélé que des pas importants ont été franchis mais le chemin est encore long. Ainsi, la Coopération suisse, le même partenaire traditionnel, s’est de nouveau engagé, mais cette fois-ci, en focalisant les énergies sur l’égalité du genre. Ceci, par le biais du Paeg1 qui a pris corps depuis juillet 2022 et ce, jusqu’en 2026. Pour ce nouveau partenariat, 20 activités sont prévues pour 2023 et le coût est estimé à 445 millions de francs Cfa. 50 Centres de promotion sociale (Cps) sont bénéficiaires suivant des critères d’éligibilité très rigoureux.
Des objectifs bien précis
Pour Pascal Awélé, le Sg/Masm, le Paeg1 vise trois effets attendus dont le deuxième traduit l’implication des structures déconcentrées (Cps et Ddasm) de son ministère comme bras opérationnel sur le terrain pour l’atteinte des résultats. « Cet objectif nous engage, entre autre dans la promotion d’un climat de paix, la lutte contre les Vbg, les Violences faites aux filles et aux femmes, la vulgarisation des textes de loi qui protègent les femmes et les filles, le renforcement des capacités des acteurs pour la prise en compte de genre transversal et l’inclusion sociale et enfin, l’amélioration des conditions de travail dans les Cps », a-t-il souligné pour attirer leur attention sur la délicatesse de leurs rôles. Au regard des innovations de ce programme, le représentant du Masm a exhorté les participants à se mobiliser autour du Paeg1 en vue de faire du genre transformateur un véritable outil de développement. Durant cet atelier, il a été question de présenter les nouvelles possibilités d’actions qu’offre le Paeg1 aux acteurs institutionnels puis aux cibles bénéficiaires. Les participants ont également passé en revue le Plan de travail annuel (Pta) du programme puis défini les activités à exécuter en lien avec la thématique prioritaire du programme. Pour parvenir à tout ceci, ils se sont basés sur un programme interactif qui a été conçu pour leur permettre de découvrir de nouveaux outils, d’affiner leurs compétences et de développer leur expertise.
Zéphirin Toasségnitché (Br Zou-Collines)